Mercredi 29 février 2012 à 1:00

 Je ne pensais pas que le deuil serait si difficile. Chaque jour; il y a une petite chose, parfois même infime qui me fait penser à elle. Un bruit, une odeur, un mot. Un rien fait remonter des souvenirs. Alors je ravale mes larmes, et un pas devant l'autre je me répète sa phrase magique : "Ca va".
Chaque jour je me dis qu'il y a encore tellement de choses que j'aurais voulu lui dire, faire avec elle, lui monter.
J'aurais aimé lui dire merci, encore et encore pour tout se qu'elle m'a patiemment  appris. Elle m'a laissé tellement de valeur en héritage. Elle me les a transmises comme je les transmettrais plus tard à mes enfants et petits-enfants.
J'aurais aimé lui montrer mon nid, mon chez moi, lui montrer à quel point je suis heureuse dans ma vie, lui montrer qu'elle a eu raison de me soutenir dans mes moindre projets.
Mais maintenant, je veux juste lui dire qu'elle me manque, que tant de fois j'ai pensé l'appeler pour avoir ses conseils, sa sagesse, son soutient avant de me rappeler que c'est impossible, que plus jamais je n'entendrais sa voix, sentirais son odeur, pourrais l'étreindre.

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Le manque est cruel...

Mardi 17 janvier 2012 à 13:32

Il n'y a rien à faire,
Malgré nos hauts et nos bas,
Toi et moi,
On y arrivera,
J'y crois...

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Lundi 16 janvier 2012 à 20:50

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Tout s'est tellement bousculé dans ma vie.
J'ai déposé mes cartons, ai redéballé ma vie dans le petit nid que je me suis aménagé. Mon premier chez moi, mon indépendance, totale. Une nouvelle façon de vivre.
La personne à laquelle je m'identifiais le plus, mon exemple s'en est allée. Ma Grany chérie a rejoinds ceux partis avant elle, laissant un vide tellement profond que j'ai constement peur d'y plonger.
Mais je continue de prendre exemple sur elle, elle qui était si courageuse, déterminée et optimiste. Je ne me dis pas "ça ira" mais "ça va" et j'avance.
Bientot c'est également un nouveau tour que va prendre ma formation, on passera enfin au choses sérieuses.
À cet instant, je me dis que la roue à bel et bien tourné, et que ma vie prend enfin le chemin dont je rêvais...
 

Lundi 7 novembre 2011 à 19:58

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De grands changements dans ma vie, décidement, la roue a décidé d'enfin se mettre à tourner. Après toutes ces nouveautés, je me suis trouvée un nid. Dans une semaine, je quitterais le nid famillial pour mon propre nid. Un petit cocon de 60m² caché sous les toits du centre ville, ses vieilles poutres apparentes et son bel espace ouvert.
Malgré l'euphorie de ce grand changement, un pincement au coeur se fait sentir. Vingt ans de vie entassés dans une chambre, mine de rien ça en fait des cartons de vie et de souvenirs à trier, ranger, emporter ou laisser...

Mardi 25 octobre 2011 à 21:43

Le problème quand on n'a pas d'Amour, c'est qu'on est seul. Personne le soir avec qui partager sa journée, la découverte du jour. Personne avec qui partager sa joie, sa peine sa souffrance. Personne de l'autre côté du lit. Juste le froid des draps.
La solitude est quelque chose d'infernal. Le soir, elle m'enveloppe de ses bras froids. Et aucune paire de bras autour de mes épaules pour la chasser. Je suis en manque de contact. Ce contact qui va plus loin que le charnel, une subtile alchimie de chair et de sentiment, justement dosée. Je ne veux plus jouer, je ne veux plus me contenter de contacts uniquement charnels, ils sonnent creux, vides. Ils me lassent et je fini par m'encourir. Et je redeviens courant d'air.

Le soucis avec moi, c'est que j'ai peur. J'ai tellement peur que dès le moindre contact je me défile, je joue à cache-cache. J'avance vers toi, mais je te repousse, bras tendu, la main posée sur le coeur. Tu t'approche et là directement je me cacherais. Farouche. Appeurée.
Les autres sont tellement impatients. Ils finissent pas se lasser d'attendre, de m'attendre. De patiente le temps que j'ose tendre la main et attraper la leur. Ils ne se rendent pas compte que si ils prennaient patience, je l'attraperais pour ne plus jamais la lâcher.

Je suis comme le renard du Petit Prince, il faut m'apprivoiser. Les gens ne connaissent plus ce mot, apprivoiser. Ils ont oublié jusqu'au fait qu'ils deviennent responsable de l'être qu'ils apprivoisent.
Un jour peut-être qu'un Petit Prince débarquera sur ma planète...

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