Mercredi 29 avril 2009 à 20:59
Les mots se bousculent dans tout mon être et s'emmellent dans ma gorge pour au final ne produire aucun son hors de ma bouche.
Comment pourrais-je lui faire comprendre, lui expliquer, que je le haïs surement autant que je l'aime, que chaque regard croisé, une pulsion électrique me traverse de haut en bas et que je fond devant l'ocre flamboyante de ses yeux et que pourtant, rien n'est possible. Tout autant que rien n'est impossible, je m'interdit tout attachement relationnel d'ici novembre, vu que je risque de partir trois mois, trois mois ça peu être court, trop court même mais aussi tellement long lorsqu'un être auquel on est attaché à l'extrême nous manque. Et pourtant son côté volage s'accorde tellement à mon coeur d'artichaud et son indépendance un poil égoïste ressemble à s'y méprendre à la mienne, trop peut-être.
Et pourtant aucun moyen de le repousser, ou plutot de m'éloigner, chaque atome de son corps attire le mien, je n'arrive pas à résister, ma faiblesse me perdra surement un jour.
Je voudrais pouvoir lui dire tout se que j'ai sur le coeur, les "Arrete de me regarder.", les "Merci grâce à toi, j'ai appris à m'assumer telle quelle.", les "Je te hais car tu es trop beau, trop sur de toi."
Peut être qu'un jour j'oserais lui dire tout ça, tous ces mots mèlés et entrelacés. Un jour, avant mon départ, là je ne risquerais plus rien, ou alors à l'iverse je risquerais le tout pour le tout, en grande masochiste, comme à mon habitude.
De toute façon ce jeu ne rime à rien, un vague coeur sur table, remplis de retournement de situation, accentuant le jeu du "je gagne ou je te perds" et moi, je suis lâsse et fatiguée de jouer...
Vendredi 17 avril 2009 à 15:31
Et je continuerais encore et encore, à vous offrir tout mon être, mon âme et mon temps, afin de continuer à danser inlassablement et sans jamais être blasée avec vous...
"Que valent la technique et la performance sans l'envie de donner, sans la générosité?"
Tellement peu...
"Que valent la technique et la performance sans l'envie de donner, sans la générosité?"
Tellement peu...
Jeudi 16 avril 2009 à 22:39
Assaillies de questions, je tourne en rond, je trépigne et cogite. Tellement de choses se bousculent dans ma tête. Et puis ces sentiments, ces émotions que je ressens alors qu'elles avaient désertées mon être depuis tellement de temps. Elles réapparaissent à un bien mauvais moment, peut être pas sur la bonne personne en plus. Et puis je ne sais pas comment agir, réagir, me comporter...
Je ne sais pas comment prendre se qu'il me dit, jeu, ou pas... Moi qui étais si sûre de moi... Où est passée ma carapace?
J'ai l'impression d'être fragilisée, que je vais me briser comme du verre à chaque pas vers toi.
Je ne sais pas comment prendre se qu'il me dit, jeu, ou pas... Moi qui étais si sûre de moi... Où est passée ma carapace?
J'ai l'impression d'être fragilisée, que je vais me briser comme du verre à chaque pas vers toi.
Lundi 13 avril 2009 à 23:36
Juste un bruit, un bruit inaudible, insonore aux oreilles des autres, un bruit intérieur, un bruis de fracture, et là c'est une partie de mon univers qui vole en éclat. Non pas que ça fasse spécialement mal, juste un brin de déception, mais se n'est rien, je peux encore avancer, ça fesait déjà quelques temps que je n'attendais plus grand chose de ce bout d'univers. Il était de plus en plus stérile, de plus en plus froid, distant. Par moment on aurait dit qu'il brillait plus fort, mais comparable à ces étoiles sur le points de s'éteindre, il ne fesait que bruler ces dernières énergie espérant encore un peu survivre.
Une autre rupture aura encore lieu, peut-être dans un futur proche, alors, je suis préparée.
Une autre rupture aura encore lieu, peut-être dans un futur proche, alors, je suis préparée.
Dimanche 5 avril 2009 à 22:36
Je crois que je devrais penser sérieusement à aller voir un marabout pour chasser son image de mon esprit. Je n'en peu plus de penser à lui, d'avoir son image derrière les paupières qui apparait dès que je ferme les yeux. De me repasser en boucle les broutilles de mots échangés juste pour me rappeler le son de sa voix. Je ne peux pas, je n'y peux rien, j'ai peur. Même si je le veux je ne peux pas. Je ne peux pas risquer mon rêve pour quelqu'un, pas si facilement, pas si faiblement. Certaines choses ne sont pas compatibles. Puis de toute façon il est est trop bien pour quelqu'un comme moi. Je vis dans mon monde, un peu égoïstement, je ne pourrais rien lui apporter de bon. Je ne sais rien donner aux gens, je n'y peux rien c'est comme ça. Puis quelque part, j'ai pas envie de faire l'effort d'essayer, de risquer de me blesser, d'encore une fois entendre à la fin des reproches, d'encore une fois être déçue. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Je crois.