Oui c'est vrai, je l'avoue, j'ai l'air ridicule quand je perds les rennes et le contrôle, quand je ne sais plus exactement se que je veux ou ressent. Je ne veux personne car j'ai peu de temps à accorder, mais aussi peur d'aimer. Et en parallèle, je le laisse hanter mon esprit et mes pensées, j'en ai déjà même rêvé. Rien ne tourne rond, je ne sais même pas comment me comporter, sur quel pied danser. D'ailleurs soit dit en passant, je danse très mal...Mais ça c'est une autre histoire. Au secours, existe il un décripteur du coeur et de la tête? De toute façon, c'est inutile, personne n'est assez fou que pour jouer à mon jeu préféré du je gagne ou je te perds. Surement pas lui à mon avis. C'est à en devenir folle, même ici je me contre dis... Je crois qu'il est temps que je me pose et me repose un peu. Mais impossible, je suis entrainée, attirée par le mouvement trop rapide de ma vie, je n'ai pas le temps et n'arrive pas à le prendre, incapable de cèder certaines choses, certaines heures pour d'autres. Pointe d'égoïsme et d'égocentrisme, ma vie tourne autour de moi et de moi seule, à oui j'oubliais, de moi et des chevaux serait plus vrai à vrai dire. C'est pas plus mal, quoi que parfois je me sens seule, malgré eux.
Samedi 7 mars 2009 à 19:13
Mardi 3 mars 2009 à 22:03
Je me décide enfin à préparer mon sac pour demain, essaye de chasser la conversation de tout à l'heure de ma tête, espère ne pas rêver de lui cette nuit. C'est marrant les obsessions qu'on a parfois. Je me réjouis je sais que je vais le revoir, en fait j'aime beaucoup discuter avec lui, de tout de rien de la plus et du beau temps. J'ai l'impression d'être comprise, sans être jugée. Pourvu que demain le soleil brillera, la pluie casserais mon moral, en plus, cette semaine de beau temps a été tellement belle, le beau temps ne ferait que la prolonger d'avantage, se serait parfait. Croisons les doigts, faisons une petite danse du soleil, prions le de bien vouloir nous tenir compagnie.
Dimanche 1er mars 2009 à 23:11
Je me suis déjà souvent demander, en regardant autour de moi les couples, combien s'aimaient. Non pas simplement s'aimer de désir, mais s'aimer de passion, de passion brûlante, douce et amère à la fois. Combien sont animé par la passion qu'ils ont envers l'autre. La passion, l'admiration, le partage d'émotions indescriptible juste par un regard. Souvent les couples me donnent un impression de fadeur, un manque de vie, juste une habitude d'être ensemble, une accoutumance à une drogue insipide. Peut-être sont-ils ensemble pour ne plus avoir peur? Je ne comprends pas. aimer sa devrait faire peur, apporter une folie des grandeurs, enivrer mieux que le meilleurs des alcool, ajouter une passion de plus dans les vies. Une passion brûlante qui ne se consumerait pas. Je dois être utopiste... D'ailleurs je ne me souviens plus de se qu'on ressent en tombant amoureux. Peut-être deviendrais-je alors moi aussi insipide. Alors je préfère être seule et vivre de ma propre passion déjà bien assez grisante.
Lundi 23 février 2009 à 19:46
Mon moral s'emballe et fait pèter le tensiomètre de la bonne humeur. Des projets, des ambitions, tout avance petit à petit. Surement un nouveau cheval au travail et pas des moindre en plus. Là je suis entrain de me dire que toutes la sueur et les larmes versés, tout le travail accomplis, tous le temps investis, tout ça commence à tout doucement payer et enfin les compliments, et les proposions arrivent. Enfin je commence à décoller, doucement mais surement. Bien entendu je ne relacherais pas la tension, ni les efforts ni le travail, mais ces réussites m'encouragent à redoubler d'efforts. Peut-être qu'un jour je percerais vraiment. Alors, je n'oublirais pas de me rappeler d'où je viens et de remercier tous ceux qui m'auront encourager. D'ailleurs je les remercie déjà, de me soutenir et de croire en moi assez fort que pour me permettre d'avancer...
Lundi 16 février 2009 à 23:02
Ce soir, les mots restent bloqués par un noeud de larmes serré dans le fin fond de mes tripes. La caillasse pèse dans mon estomac, une partie de moi est vide, depuis longtemps, une éternité peut-être. Il y a les jeux du corps, ceux qui l'espace d'un instant comblent. Mais comment combler les déserts affectif, le néant des sentiments? L'espace d'un instant, court furtif, futile sans doute aussi, j'ai cru arriver à le combler, mais étouffé dans l'oeuf, je n'ai pu qu'entre toucher un zeste de chaleur. Dehors la glace et la neige fondent, le soleil reperce timidement entre les averses, mais en moi c'est toujours le grand froid, les neiges éternelles. Appelez moi reine de glace vu que je suis figée de l'intérieur. Et aucun soleil à l'horizon. Je me sens fatiguée, autant une part de moi va de réussite en réussite, se nourris richement d'une passion dévorante et ennivrante et un autre, plus petite certe, mais tellement plus bruyante à cet instant, est figée par le vide glacial qui la remplis. Alors elle se tord, être figée lui fait mal, un étau glacial la serre, l'étouffe, alors elle crie et pleure tellement que ses larmes débordent par mes yeux, les siens ne suffisant plus.
N'y a t'il personne capable de m'apporter un tant soi peu de chaleur, je ne demande pas un iddyle, encore moins un prince charmant, juste quelqu'un de patient, pouvant me réchauffer le coeur. Je ne suis pourtant pas si difficile... Enfin je crois.
N'y a t'il personne capable de m'apporter un tant soi peu de chaleur, je ne demande pas un iddyle, encore moins un prince charmant, juste quelqu'un de patient, pouvant me réchauffer le coeur. Je ne suis pourtant pas si difficile... Enfin je crois.
Pix prise à Bruxelles le long du canal en contre bas de la rue Léon Delacroix samedi au petit matin