Une sale journée, malade, pleine de migraines et de crampes. Une journée gachée, clouée au lit, sans avoir pu prendre ma bouffée d'oxygène, sans avoir pu aller voir mes chevaux, sans n'avoir rien pu faire d'autre que me trainer et dormir. Je hais cette faiblesse.
Dans ces moments en plus d'avoir mal au corps, j'ai mal à l'âme. Je n'ai personne à qui penser, personne pour me réconforter, personne à aimer. Je m'en demande souvent, trop souvent si un jour je retrouverais la sensation étrange de ce sentiment. Malgré les affinités proches avec certains, je le sais que ce n'est pas ça. Juste un jeu, un simple jeu de charme et de minaudage. Sans lendemain car je n'en veux pas, car il n'y a rien, pas de sentiments. Juste un poil de complicité et à la limite un peu d'amitié. Le vide, le néant sentimental. Je me sens parcourue de courants d'air froids, glacial, me figeant le coeur par la glace éternel qu'ils provoquent. Pas d eprince pas trop charmant à l'horizon, pas de réconfort, juste du vide. Sur ce je vais m'enfuir sous ma couette, m'isoler dans les bras de morphée, en espérant que demainle maux de corps sera passé, et les maux de l'âmes réduits à de la caillasse dans mon estomac, que j'aurais une fois de plus du mal à digérer.
Mardi 3 février 2009 à 21:58
Mardi 27 janvier 2009 à 20:56
Pourquoi dans ma tête son nom tourne en obsession? Je n'aime pas ça, je m'interdis de penser à lui. Son sourire est trop blessant, trop tranchant. Ses yeux trop brulant. De toute façon, c'est trop tard, j'ai perdu mon coeur il y a déjà quelque temps. Puis je n'aime pas les complications, je n'aime pas devoir prendre ce genre de chose en compte dans mon temps. Car le mien est compté, je n'ai plus de temps, le sablier a rendu son dernier grain de sable. Mes journées ne comptent que vingt-quatre heures, et malheureusement c'est beaucoup trop court que pour y caser une personne de plus. Encore moins une personne pour qui je n'ai qu'un sentiment d'envie. La prochaine personne qui prendra des heures de mes journées sera celui qui pourra me rappeler se qu'on ressent lorsque l'on est amoureux. Le pari est lancé, mais perdu d'avance, personne ne s'aventurera dans ce jeu du pile ou face, du je gagne ou je te perds. Personne n'a cette folie ressemblante à la mienne, celle de s'amuser à effleurer les tranchants en pariant qu'on ne s'y coupera pas encore une fois. Alors, tampis.
Jeudi 22 janvier 2009 à 21:52
J'ai beau avoir oublié quelle sensation ça fait d'être amoureuse, je n'en oublie pourtant pas le gout chaud et salé des larmes. Pas plus que le gout amer de l'échec.
Cet après-midi, je suis rentrée bien avant l'heure de l'école, mes nerfs ont lachés, j'avais besoin de me retrouver. Tout le retour je n'ai rien pu faire d'autre que pleurer, la vannes de mes glandes lacrymales calée au maximum. Alors que le ciel m'imitait et me gelais jusqu'aux os, je n'ai pu me résoudre qu'à changer de pantalon vite fait et filer vers les écuries, me jetter à son cou, me presser contre son encolure, entortiller mes doigts à ses crins et humer son odeur chaude et apaisante. Là après des heures assise dans la paille, surveillée de près par son regard inquièt de mon état inabituel, j'ai enfin pu me calmer, me sentir rassurer, la vanne s'est refermée, mon coeur s'est apaisé.
Cet après-midi, je suis rentrée bien avant l'heure de l'école, mes nerfs ont lachés, j'avais besoin de me retrouver. Tout le retour je n'ai rien pu faire d'autre que pleurer, la vannes de mes glandes lacrymales calée au maximum. Alors que le ciel m'imitait et me gelais jusqu'aux os, je n'ai pu me résoudre qu'à changer de pantalon vite fait et filer vers les écuries, me jetter à son cou, me presser contre son encolure, entortiller mes doigts à ses crins et humer son odeur chaude et apaisante. Là après des heures assise dans la paille, surveillée de près par son regard inquièt de mon état inabituel, j'ai enfin pu me calmer, me sentir rassurer, la vanne s'est refermée, mon coeur s'est apaisé.
[Sans lui, ma souffrance ne s'appaiserait jamais]
Lundi 19 janvier 2009 à 12:33
Je me suis toujours interrogée, demandée où se trouvait mon avenir. Dans les chevaux, je n'en ai aucun doute, car plus le temps passe, plus je m'y épanouis, plus je me sens heureuse et libre. Libre de me mouvoir et d'évoluer sur le dos de ces être plein de sagesses et de dignités. Un jour je n'en doute pas j'arriverais à frôler la complicité totale, ne faire qu'un être. Libre de toute la complicité que je le souhaite avec eux, avec le temps que je passe à leurs côtés, ils deviennent un peu plus chaque jours un pilier central de mon existence. Le métier que j'apprends me permet aussi de tisser des liens avec eux, des liens de confiance avec des chevaux inconnu qui le temps d'un parage, d'un ferrage, se laissent manipuler, se reposer sur nous. Quelque soit la rudesse ce métier, le poids à porter sur les jambes et le dos, je le trouve magnifique. Pouvoir faire qu'un cheval se sente bien sur ses sabots, le soulager quand il a mal, le rendre encore plus beau. Chacun de ces gestes m'apporte une bouffée de chaleur. Et lorsque je plonge mes yeux dans les leurs, lorsque je passe ma main le long de leur encolure, quand j'enlace mes doigts dans leurs crins, je ne peux que me sentir heureuse de vivre de tel chose avec quadrupède puissant et gentil.
Si le cheval nous accepte sur son dos c'est parce qu'il est gentil. Alors chaque jour j'essaye d'avoir la politesse de ne pas charger mes soucis sur son dos, mon poids est déjà bien assez. Grâce à lui quelques heures par jour, j'échange tous mes maux pour un bonheur de calme et de complicité.
Non je ne me suis pas trompée, le cheval sera toujours parie intégrante de mon avenir, même si un jour je dois m'envoler vers l'étranger.
Si le cheval nous accepte sur son dos c'est parce qu'il est gentil. Alors chaque jour j'essaye d'avoir la politesse de ne pas charger mes soucis sur son dos, mon poids est déjà bien assez. Grâce à lui quelques heures par jour, j'échange tous mes maux pour un bonheur de calme et de complicité.
Non je ne me suis pas trompée, le cheval sera toujours parie intégrante de mon avenir, même si un jour je dois m'envoler vers l'étranger.
Mercredi 14 janvier 2009 à 21:18
Une envie profonde d'écrire, une fois de plus se que je n'arrive pas à dire. C'est bien connu, je parle beaucoup, mais dès qu'il s'agit de sentiments je bloque... Il faudrait d'ailleurs au passage que j'arrête de jacasser comme ça pour ne rien dire, pour ne pas m'oublier, pour ne pas entendre le silence. J'ai peur du silence. Sans doute autant que du noir.
Même quand je me refuse d'y penser et de le voir, les gens que j'aimais, et que sans doute j'aime toujours changent, s'éloignent, se dissipent, m'oublient. Peut-être est-ce parce que durant trois ans, trois longues années je l'ai ai négligé pour mes études. Pourtant jamais je n'ai cessé de penser à eux, jamais le manque d'eux s'est dissipé. Jamais.
Petit à petit, les claques aidant, je me rend compte qu'eux durant ces trois ans m'ont oublié, se rappelant aux instants d'ennuis que j'existe, me laissant penser un instant que non, ils ne m'ont pas oubliés. Que la douce complicité que l'on cultivait ne c'est pas définitivement fanée. Après quoi la désillusion ne fait qu'empirer. Alors, malheureusement, comme c'est le cas à cette seconde même, je ne peux retenir le surplus de larmes s'échappant de mes yeux. Pourtant là, j'ai beau pleurer, les graviers de mon estomac ne se digèrent pas, ils restent là à me peser sur le coeur.