Dimanche 30 novembre 2008 à 12:46
Juste une envie prononcée d'écrire, je ne sais pas encore tout à fait quoi, tellement les idées m'envahissent, je suis une éternelle indécise, c'est pas nouveau. Il fût un temps où je me croyais forte, je n'avais besoin de rien ni de personne? Alors que maintenant je grapille et savoure chaque parcelle de tendresse, de bonheur et d'attention sans oser m'avouer que c'est éphémère. Comme ce papillon qui sait au fond de lui qu'au soir, il sera mort, mais qui s'obstine à vivre la journée de sa vie. Une chose à la fois je ne me précipite pas, car il y a tellement de chose à faire qu'en pensant à tout, je ais finir par oublier et ne savoir rien faire au final. J'ai peur de l'inactivité, rester bloquée une journée à la maison ou pire me caser quelque chose sont des choses qui me terrifient. Je suis tellement en permanence occupée, que l'idée de ne rien faire m'est impossible. Une vrai hantise... Tout comme le silence que je ne supporte plus tellement les sons de l'atelier, de ses forges et de ses enclumes sont gravé en moi.
Lundi 24 novembre 2008 à 22:12
Je n'aime pas la neige, d'abord trop belle, elle nous éblouis, puis s'en va dans un tourbillon de bouillasse infâme. La neige ne me donne qu'une envie, rester au chaud sous ma couette épaisse, me gaver de films, de films qui font pleurer. Il n'y a pas de paire de bras autour de mes épaules pour m'aider à passer au delà du froid, pour m'aider à avoir chaud au coeur cet hiver, c'est rude. Pour la première fois depuis deux ans, je n'ai personne d'officiel. Et pour la première fois depuis trois mois, j'ai un pincement au coeur. La solitude me pèse, j'ai peur du silence, j'ai peur du noir, j'ai peur d'être seule. Alors je pense à la personne que j'ai dans le coeur et envie cette autre d'être à ses côtés, moi je ne peux pas. Peut être me faudrait-il une forge dans ma chambre pour combattre le froid. Pour pouvoir battre le fer chaud quand la caillasse envahit mon estomac. J'ai beau crier, hurler, taper du pieds, personne ne m'entend...
Samedi 15 novembre 2008 à 21:56
Certains jours je me sens seule, si seule que lorsque je crie, lorsque j'hurle en silence, l'écho de ma voix de reviens, me frappant durement au coeur. Je me sens seule, en manque d'affection, en manque de l'air que soufflent les autres, un autre. Un gout amer en bouche, l'amertume de ne jamais tomber sur la bonne personne au bon moment me gagne. Des "pourquoi eux et pas moi" s'emparent de moi. Doucement, le courant m'emporte vers le large et je perds pieds. Ne sachant que mal nager dans les eaux troubles qui remplissent mon coeur, j'ai peur de me noyer, alors qu'il n'y a personne pour me repêcher. Heureusement la vidange se fait au delà du bord de mes yeux, alors les larmes m'asphyxient. Décidément, je suis vouée à mourir étouffée dans ma solitude silencieuse. Et si quelqu'un pouvait me prendre un peu par la main, m'oxygèner assez, sans pour autant m'étouffer, ça me réchaufferais un peu.
Mercredi 5 novembre 2008 à 22:16
En moi plus rien ne fonctionne. Des tics et des tac, des kirck-kracks de tocs... Deviendrais-je toquée? Mon engrenage est rouillé et personne pour glisser entre ses dents rouillées quelques gouttes d'huile, je vais finir bloquée. Tout s'embrouille, tout se mélange, l'esprit de distinction fait grêve syndicale, il en a marre de toujours devoir rattraper mes bourdes au derniers moment. Le lunatique est plus que présent, madame lune est très capricieuse, elle tire ses choix au pile ou face, joue aux jeux de l'amour et du hazard, tout celà au feeling sans fil d'arianne ni filet de repêche. Il n'y a pas d'appel à la cours de mes décisions, intolérance zéro, veuillez vous présenter les jours où le calendrier lunaire vous est favorable. Il y aura moins de chance de se prendre les pieds dans le tapis en se faisant envoyer bouler platement. Quel beau paradoxe. Ne cherchez pas à me comprendre, encore moins à m'enticiper, je ferais tout pour que vous vous trompiez. Sans logique ni cadence, mes rouages sont irréguliers, provocants mes humeures aussi changeantes que la météo. À bon entendeur, si vous ne comprenez pas, ne cherchez surtout pas, il n'y a rien...
Dimanche 2 novembre 2008 à 22:29
[Avoir deux vies à part mais qui n'ont pas lieu d'être l'une sans l'autre.]
Il est tout, il sais tout de moi. Il est le baromètre de mes humeurs changeantes. Il est lunatique lui aussi, c'est surement pour celà que l'on se comprend si bien. Il est toute ma fièrté, ma plus grande joie, mon plus grand bonheur. Il rythme mon quotidien. Je vais le voir jour après jour non pas parcequ'il a besoin de moi, mais surtout parce que j'ai un énorme besoin de lui. Je lui donne toute mon attention, toute ma passion. Aucune seconde ne se passe sans que je pense à lui. Il me donne la force de croire en mes rêves, car j'ai cru en lui et il me le rend tellement. Il tout est de moi, c'est comme ça.