[À cet instant, j'ai un peu froid, je m'entourais bien d'une paire de bras.]
Jeudi 30 octobre 2008 à 22:18
Les pensées nostalgiques s'emparent de moi, une bête nomée cafard c'est logée dans ma tête et en affecte mon coeur. Je ne trouve pas les mots pour décrire les pensées qui m'envahissent, alors je me laisse emporter, submerger, noyer. Le trop plein du flux de ces pensées glisse alors doucement au bord de mes paupières et ruisselle le long de ma joue. Alors doucement le tumulte des mots se calme, je m'appaise. Je peux me dire qu'après tout je suis heureuse, je vis certains de mes rêves, je vis ma vie comme je souhaite la vivre, je suis libre de faire mes choix. Malgré tout, un manque pince mon coeur. Peut-être qu'il me manque quelqu'un de compréhensif et de patient avec qui je pourrais vivre encore d'autres rêves.
Dimanche 26 octobre 2008 à 20:09
Je me sens étrangement en dehors de moi, mon esprit en dehors de mon corps se pert, divague et fait des vagues. Alors le regard vide, je reste comme un légume sans voix, sans réaction, spectatrice clandestine de la divagation anarchique de mon esprit. Je dois être fatiguée, mais j'ai envie de tellement de chose que je ne trouve pas le sommeil. Mon esprit me tourmente, il fait les cent pas en dehors de moi et moi je ne peux me résoudre à l'attacher, l'enchainer à mon corps avec des chaines trop courtes. Bien trop courtes. J'aurais trop peur que mon esprit rétrecisse s'adaptant à la longueur des chaines. Sa petite taille dresserait des barrières entre moi et le monde, entre moi et les autres. Alors de se fait, je préfère le laisser anarchique et fugueur plutot que de devenir étroite d'esprit.
Un nouvel habillage est disponible, moins sombre mais toujours en simplicité...
J'espère qu'il plaira =)
Mercredi 22 octobre 2008 à 19:29
Je ne comprenais pas ce coeur battant en moi et me troublant. Et je me demandais sans cesse quel était ce message qu'il voulait me faire passer en hurlant dans ma poitrine. En secouant mon corps entier de ses sursauts de folies, de ses élans de tendresse. Chacun de ses codes binaire du bam et du boum, m'étaient inconnus. Alors j'observais ceux qui avaient l'air de comprendre et de contrôler leur coeur, j'ai longtemps cru qu'ils avaient un truc en plus que moi, qu'ils avaient le contrôle, qu'ils savaient se qu'était aimer. Je me trompais, maintenant je le sais, j'ai décidé de ne rien contrôler, de laisser filer, de ne pas chercher à diriger la valse des émotions. Maintenant je suis heureuse, maintenant je sais...
Samedi 18 octobre 2008 à 21:29
Chaque jour j'avance un peu, de temps en temps je recule, mais moins au
final des compte, j'avance toujours un petit peu. Je me nourris de
tellement de choses, tellement de rien, tellement de tout. Chaque jour,
je savoure les instants passé avec ceux qui m'entourent et font que je
me sente bien, je me nourris de leurs sourires, de leurs paroles, de
leurs traits. Chaque jours je grappie chaque petit bout récoltable
d'affection, pour colmater le manque, le trou et le vide.
Pour l'instant les cailloux ont abandonnés mon estomac, je ne mâche plus de caillasse. Pour le moment...
La forge est quelque chose d'extraordinaire, j'aime et j'adore mieux j'en redemande, même si j'en bave, même si il m'arrive de craquer, même si parfois elle m'énerve et me donne envie de maudire chaque lopin de la terre. L'atelier est quelque chose de tellement particulier, où le tintamarre des marteaux battant le fer chaud, nous bats la cadence et rythme nos journée comme un pianiste fou, jouant un tango endiablé. Je n'arrive pas toujours à expliquer se qui me plait tant là bas, mais c'est comme ça.
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Pour l'instant les cailloux ont abandonnés mon estomac, je ne mâche plus de caillasse. Pour le moment...
La forge est quelque chose d'extraordinaire, j'aime et j'adore mieux j'en redemande, même si j'en bave, même si il m'arrive de craquer, même si parfois elle m'énerve et me donne envie de maudire chaque lopin de la terre. L'atelier est quelque chose de tellement particulier, où le tintamarre des marteaux battant le fer chaud, nous bats la cadence et rythme nos journée comme un pianiste fou, jouant un tango endiablé. Je n'arrive pas toujours à expliquer se qui me plait tant là bas, mais c'est comme ça.
Mercredi 15 octobre 2008 à 21:06
Envie...
...d'une nuit d'été fraiche, d'une étendue d'herbe sentant l'humidité, couchée, regarder les étoiles toute la nuit, ne penser qu'à l'immensité.
...de refaire le monde, assis dans une pièce avec ceux que j'affectionne tant.
...de son, de musique, de salles de concerts, de festival.
...d'une session de jongle, de feu, de percussions.
...d'un amoureux compréhensif ne réclamant pas trop de temps
...de pouvoir me lover dans le dos de cet amoureux, roulée en boule comme un chat sous ma couette épaisse.
...d'une soirée dvd entre amis, d'un skwattage collectif de salon, matelas et couettes sortis.
..de toutes ces petites choses qui font que je souris, qui font que je vis, qui font que je suis là, que je suis moi.
[Envie de tellement de choses, que je ne peux toutes les citées]