Mardi 14 octobre 2008 à 10:37



[Le bonheur est quelque chose qui se vit et non qui s'explique]

Samedi 11 octobre 2008 à 20:00

[Je me noie que quelqu'un me jette une bouée]
Il faut bien l'avouer, ces derniers temps, je ne me reconnais plus, je ne me comprend plus. Mon âme et mon coeur sont comme deux adolescents que leurs parents ont peine à reconnaitre. Je ne les comprend plus. Moi qui tombais amoureuse comme on attrape un rhume, je vois mon coeur se fermer à toute forme de tendresse, d'amour ou encore d'attachement. À l'écouter, je ne tomberais plus jamais amoureuse. Peut-être ai-je peur. Pour être franche, j'ai toujours eu peur. Peur de me blesser, de m'attacher et d'être ensuite abandonnée. À la différence près qu'avant, je fermais les yeux et je sautais, j'osais. Maintenant je n'ose plus, mon coeur, mon corps et mes tripes s'y refusent. Chaque regard tendre me serre l'estomac, une sensation inconnue avant. Inassimilable au dégout, et pourtant je ne peux expliquer, mais cette sensation me rend mal, je ne sais pas l'interpreter.



Mercredi 8 octobre 2008 à 20:24



Depuis toujours, une grande soif m'habite. Sans jamais que j'arrive à l'étancher. Elle me pousse toujours à aller plus loin. Loin dans la vie, dans la curiosité, dans les découvertes.
J'ai aussi une soif énorme, grandissante chaque jour. J'ai soif d'idéal. D'idéaux que je n'arrive jamais à atteindre, à chaque fois que je m'en rapproche, ils s'éloignent de plus belle. Se faisant plus exigeant encore. Je vis avec la ferme décision de l'atteindre un jour. Le jour où je l'atteindrais, sera sans doute précurseur de ma mort, car je serais surement vieille, très vieille, trop vieille. Mais je l'aurais atteint, mon but.


Lundi 6 octobre 2008 à 20:25



J'ai depuis longtemps fait de lui mon essentiel, il est ma bouffée d'oxygène lorsque je me noie, il est celui qui dissipe les nuages de mon ciel, et même si parfois il y a des bas, dans son regard reflète tous nos hauts, on a tellement passé de barrières, franchis de frontières. Si je devais vivre sans lui, j'en aurais les ailes coupées. Pourtant je le sais, personne n'est immortel, mais je ferais tout se qui est en mon pouvoir pour lui assurer le bonheur et la santé. Je sais que se qu'il y a entre lui et moi, ne sera jamais aussi fort avec d'autres. Il est tout, le ying et le yang, le noir et le blanc, le calme et la puissance, le soleil de ma pluie. À ces côtés je me sens plus forte, je nous sens un, à deux on se sent bien.

[Il n'y a pas de secrets plus intimes que ceux qu'il y a entre un cavalier et son cheval]

Lundi 6 octobre 2008 à 12:19



Ces derniers temps c'est le chaos sentimental, le bordel des sentiments, l'incompréhension intérieure, le trouble total. Je n'arrive pas à savoir se que je veux, je sais juste vaguement se que je ne veux pas. Je navigue en eaux troubles sur le courant de mon fleuve mental. Un grand paradoxe à moi toute seul, tout en moi s'oppose. Mes envies, mes réactions, mes pensées. Il ne faut pas trop chercher à me comprendre, j'ai du mal moi même. J'apprends à connaitre cette personne qui m'habite. Non sans mal, certes, mais petit à petit, j'y arriverais.






<< Retour vers l'instant présent | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | Retour vers le futur >>

Créer un podcast