Mercredi 7 janvier 2009 à 19:29
Une petite bête sombre, parasite grouillant, a élu domicile dans un coin de ma tête y répandant petit à petit des idées noires. Cette affreuse bestiole répugnante s'appelle cafard. Par sa faute, tous mes manques me reviennent, aussi claquant que le retour d'un élastique en pleine figure. CLAC prend toi ça! Chaque cri étouffé depuis des mois, chaque larmes retenues, chaque douleurs cachées viennent infliger une coupure en moi, une rupture brulante, qui rappel que même enfuis, les maux sont toujours là.
J'ai peur, j'ai toujours eu peur. Peur de ne pas être assez forte, assez, douée, assez bien pour enfin trouver l'équilibre. Car mon actuel est équilibre instable tel celui d'un funambule débutant en pleine traversée du grand canyon sans filet.
J'ai peur de finir seule. Que mes ambitions trop grandes ne finissent par repousser tous ceux auxquels je pourrais un temps soi peu m'attacher.
Car là je suis seule. Consciente de n'avoir personne sur qui m'appuyer, seule avec moi même comme allié.
Donc ben vu le nom de mon blog, on peut dire que t'es pas tout à fait toute seule dans le cafard.