Samedi 15 novembre 2008 à 21:56
Certains jours je me sens seule, si seule que lorsque je crie, lorsque j'hurle en silence, l'écho de ma voix de reviens, me frappant durement au coeur. Je me sens seule, en manque d'affection, en manque de l'air que soufflent les autres, un autre. Un gout amer en bouche, l'amertume de ne jamais tomber sur la bonne personne au bon moment me gagne. Des "pourquoi eux et pas moi" s'emparent de moi. Doucement, le courant m'emporte vers le large et je perds pieds. Ne sachant que mal nager dans les eaux troubles qui remplissent mon coeur, j'ai peur de me noyer, alors qu'il n'y a personne pour me repêcher. Heureusement la vidange se fait au delà du bord de mes yeux, alors les larmes m'asphyxient. Décidément, je suis vouée à mourir étouffée dans ma solitude silencieuse. Et si quelqu'un pouvait me prendre un peu par la main, m'oxygèner assez, sans pour autant m'étouffer, ça me réchaufferais un peu.
Mercredi 5 novembre 2008 à 22:16
En moi plus rien ne fonctionne. Des tics et des tac, des kirck-kracks de tocs... Deviendrais-je toquée? Mon engrenage est rouillé et personne pour glisser entre ses dents rouillées quelques gouttes d'huile, je vais finir bloquée. Tout s'embrouille, tout se mélange, l'esprit de distinction fait grêve syndicale, il en a marre de toujours devoir rattraper mes bourdes au derniers moment. Le lunatique est plus que présent, madame lune est très capricieuse, elle tire ses choix au pile ou face, joue aux jeux de l'amour et du hazard, tout celà au feeling sans fil d'arianne ni filet de repêche. Il n'y a pas d'appel à la cours de mes décisions, intolérance zéro, veuillez vous présenter les jours où le calendrier lunaire vous est favorable. Il y aura moins de chance de se prendre les pieds dans le tapis en se faisant envoyer bouler platement. Quel beau paradoxe. Ne cherchez pas à me comprendre, encore moins à m'enticiper, je ferais tout pour que vous vous trompiez. Sans logique ni cadence, mes rouages sont irréguliers, provocants mes humeures aussi changeantes que la météo. À bon entendeur, si vous ne comprenez pas, ne cherchez surtout pas, il n'y a rien...
Samedi 11 octobre 2008 à 20:00
[Je me noie que quelqu'un me jette une bouée]
Il faut bien l'avouer, ces derniers temps, je ne me reconnais plus, je ne me comprend plus. Mon âme et mon coeur sont comme deux adolescents que leurs parents ont peine à reconnaitre. Je ne les comprend plus. Moi qui tombais amoureuse comme on attrape un rhume, je vois mon coeur se fermer à toute forme de tendresse, d'amour ou encore d'attachement. À l'écouter, je ne tomberais plus jamais amoureuse. Peut-être ai-je peur. Pour être franche, j'ai toujours eu peur. Peur de me blesser, de m'attacher et d'être ensuite abandonnée. À la différence près qu'avant, je fermais les yeux et je sautais, j'osais. Maintenant je n'ose plus, mon coeur, mon corps et mes tripes s'y refusent. Chaque regard tendre me serre l'estomac, une sensation inconnue avant. Inassimilable au dégout, et pourtant je ne peux expliquer, mais cette sensation me rend mal, je ne sais pas l'interpreter.Samedi 27 septembre 2008 à 17:11
Je n'aime pas les journées où je ne sais que faire, le temps ne passe pas, les secondes restent bloquées dans la trotteuse de l'horloge. C'est lorsque je ne sais comment passer le temps que mon esprit travaille le plus, le plus mal également. Il me fait mal au coeur, ce dernier se meurt, je ne sais plus très bien se qu'il s'y passe. Les sentiments que je refoulent chaques jours, les malaises, les peines et les peurs, tout ces mots que j'ignorent le plus souvent possible m'assaillent et me hantent lorsque mon rythme ralentis. Alors je rêve que d'anesthésier ces douleurs à grand coup de sommeille que je ne trouve pas, afin d'oublier et d'arriver plus rapidement à un jour plus chargé où je n'aurais le temps de penser. Les apparences sont trompeuses, lorsque le masque de cire fond, il ne reste plus qu'une vulgaire poupée délavée sans grand interret, fragile qui plus est. Se brisant pour un rien tel une vague sur la digue des sentiments incompris, des mots qui ne sont jamais prononcés et des aveux qui resteront à jamais inavoué. Je m'active à repousser les gens pouvant m'offrir un peu de répis, alors qu'en moi, tout contredis mes gestes et mes mots. La peur de me briser une nouvelle fois m'envahit à chaque geste tendre de la part des gens et à nouveau je m'enfuis. Je suis forte pour ça, m'enfuir, me cacher, me défiler. Chaque jour qui passe, je m'efforce de me durcir, de m'endurcir, de paraitre forte, ainsi on ne peut voir à quel point je peut être fragile, chétive. Tout celà en espérant qu'on ne me brisera pas d'une maladresse tel on brise un vase en cristal en le bousculant de son piédestal. C'est ainsi que je m'efforce de ne point m'attacher aux gens afin de pouvoir m'enfuir sans avoir à me retourner à me briser moi-même par le faute d'un cri du coeur trop strident, d'un "demande moi de rester" volontaire involontaire hurlé à la personne aimée. Malgré tout, il arrive que parfois je m'attache involontairement, ces expériences ont toujours été douloureuses, à chaque fois je décrète que l'on ne m'y reprendra plus, cependant, je me surprend une fois de plus la main dans le sac. Et c'est repartis, on me relance dans une chute infernale qui se finira en grands fracas.
Mardi 23 septembre 2008 à 16:08
Dans mon coeur, tout est gelé. Non pas par des neiges éternelles, c'est un problème éphémère, passager j'espère. J'ai barricader mon coeur dans un igloo de glace, je l'ai enfermé dedans, le temps qu'il se repose. Je lui ai jetté un sors afin qu'il ne se brise pas. Mais voilà, dans son igloo il a un peu froid. Il va finir gelé, sans personne pour le sauver.
[Il faudrait que je trouve une paire de bras pour braver le froid]