Samedi 27 septembre 2008 à 17:11


Je n'aime pas les journées où je ne sais que faire, le temps ne passe pas, les secondes restent bloquées dans la trotteuse de l'horloge. C'est lorsque je ne sais comment passer le temps que mon esprit travaille le plus, le plus mal également. Il me fait mal au coeur, ce dernier se meurt, je ne sais plus très bien se qu'il s'y passe. Les sentiments que je refoulent chaques jours, les malaises, les peines et les peurs, tout ces mots que j'ignorent le plus souvent possible m'assaillent et me hantent lorsque mon rythme ralentis. Alors je rêve que d'anesthésier ces douleurs à grand coup de sommeille que je ne trouve pas, afin d'oublier et d'arriver plus rapidement à un jour plus chargé où je n'aurais le temps de penser. Les apparences sont trompeuses, lorsque le masque de cire fond, il ne reste plus qu'une vulgaire poupée délavée sans grand interret, fragile qui plus est. Se brisant pour un rien tel une vague sur la digue des sentiments incompris, des mots qui ne sont jamais prononcés et des aveux qui resteront à jamais inavoué. Je m'active à repousser les gens pouvant m'offrir un peu de répis, alors qu'en moi, tout contredis mes gestes et mes mots. La peur de me briser une nouvelle fois m'envahit à chaque geste tendre de la part des gens et à nouveau je m'enfuis. Je suis forte pour ça, m'enfuir, me cacher, me défiler. Chaque jour qui passe, je m'efforce de me durcir, de m'endurcir, de paraitre forte, ainsi on ne peut voir à quel point je peut être fragile, chétive. Tout celà en espérant qu'on ne me brisera pas d'une maladresse tel on brise un vase en cristal en le bousculant de son piédestal. C'est ainsi que je m'efforce de ne point m'attacher aux gens afin de pouvoir m'enfuir sans avoir à me retourner à me briser moi-même par le faute d'un cri du coeur trop strident, d'un "demande moi de rester" volontaire involontaire hurlé à la personne aimée. Malgré tout, il arrive que parfois je m'attache involontairement, ces expériences ont toujours été douloureuses, à chaque fois je décrète que l'on ne m'y reprendra plus, cependant, je me surprend une fois de plus la main dans le sac. Et c'est repartis, on me relance dans une chute infernale qui se finira en grands fracas.



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