Mercredi 28 avril 2010 à 20:49

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Rester debout mais à quel prix?

 

Mercredi 10 mars 2010 à 22:22

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Dans mon sommeil il m'arrive de hurler son nom. Alors je me réveille en sursaut, en larmes, en tremblements et en peine. Tout me reviens en mémoire, me saute à la gorge, me frappe en plein visage, me brise en plein coeur. Que des souvenirs heureux. Et puis me vient l'horrible question, "pourquoi?". Qui est sans réponse, naturellement. Et la tristesse se ses yeux. Et la douceur de tout. Alors je me recouche, fixant mes pensées sur le souvenir de ce week-end où je m'endormais contre lui. Loin de tout, hors du temps.

Mercredi 24 février 2010 à 22:13

Ce soir un peu plus que les autres soirs, j'ai du mal à repousser mr cafard et sa dame solitude. Même les endorphines provoquées par la piscine n'en viennent plus à bout. J'ai pourtant nagé, encore et encore jusqu'à manquer en crever d'essoufflement, de crampes et de fatigue. Et pas l'ombre d'un maillot long, pas l'ombre de ce sourire. Bruxelles et ses gens me manquent,mes amis me manquent. Un boulot intéressant et investissant me manque. J'ai envie d'un appartement, j'ai envie d'un amoureux. Un qui pourra m'engueuler quand je rentre à la maison morte de ne pas prendre assez soin de moi. Qui m'aidera à arrêter d'effriter mon corps et mon coeur pour les plier. Moi qui croyait que tout allait mieux, je me rend compte que je tombe encore, je suis là au bord du chemin, les genoux écorchés et les yeux humides. J'essaye vaguement de me relever, mais je crois que ce soir, je vais m'abandonner sur le bord de ce chemin et m'endormir, oublier, le bref temps d'un sommeil et espérer pouvoir me redresser sur les pieds quand je me réveillerais. Je repense sans cesse à un week-end, où le temps aurait dû s'arrêter pour ne jamais qu'il passe, pour toujours rester ces trois petits jours. En y repensant, j'ai envie d'entendre sa voix, de le voir, de sentir son odeur, de pouvoir encore le serrer et enfouir mon visage dans son cou. Mais il ne sera jamais là. Et le seul qui parvenait à ranimer de vrais battements dans ma poitrine a disparu. Humainement, je n'ai plus rien. Je survis grâce à Mezquino pour qui chaque matin je trouve la force et le courage de me lever. Je me bats encore, pour lui qui chaque jour m'accueille de son regard doux et bienveillant, qui chaque jour me donne l'impression d'exister pour quelqu'un.

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Jeudi 11 février 2010 à 19:39

Un  coeur avait été dessiné dans la neige qui recouvrait le capot de ma mini. L'espace d'un instant j'ai rêvé d'un amoureux, qui passant là laissa un message éphémère dans la poudreuse, délicatement dessiné du doigts. Je n'ai pas d'amoureux, encore moins d'amoureux secret. La neige qui tombe depuis deux jours à gros flocons me met le moral en fond de cale et je sombre à nouveau, laissant les écoutilles, brèches dans la coque à monsieur cafard et à sa dame solitude. Ces deux là au moins vont de paire. Moi je n'ai de paire avec personne. Personne ne m'attend nulle part. Quand je descend du train, quand je sors du boulot, quand je marche dans la rue, je regarde autour de moi, j'observe, j'attends, mais personne ne m'attend moi.
Marcher seule au milieu de million de gens, et se sentir seule, toujours plus. Parfois espérer croiser un sourire particulier, et ce regard pétillant. Pas celui de l'ombre, qu'on n'attend plus de toute façon. Un autre qui nous tient à coeur, même si c'est pas aussi fort. Mais rien, personne jamais ne vient. Même la piscine a semblé calme et triste. Et puis j'avais froid, les jointures de mes doigts étaient bleues, mais en y regardant attentivement, tout mon intérieur est bleu, gelé. Pas de soleil à l'horizon pour faire fondre la glace. Un néant entouré de ce paysage gris et blanc. Le soleil est au abonné absent. Il me manque. Beaucoup de choses me manquent. Je suis seule. Et quand il sera temps de me glisser dans les draps froids. Personne ne sera là pour que je puisse me blottir dans le creux de son corps. Quelque part un week-end en dehors du temps et du reste du monde me manque. Et ça malgré le pincement au coeur que se souvenir ravive. L'envie de pleurer est là bien présente, les gravas dans l'estomac sont là et les yeux me piquent. Je coule, seule et personne, même loin à l'horizon pour me sauver.

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Dimanche 27 décembre 2009 à 21:21

Heureusement que tu es là quand plus rien ne va.

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Ton regard doux et sans jugement posé sur moi m'apaise, alors je me serre contre toi, glisse ma main dans tes crins et hume ton odeur.

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