Mardi 22 septembre 2009 à 21:04

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/muet.jpg

Je ne sais même pas par où commencer, je ne sais même pas quoi dire tellement j'ai mal.
On dit que ça passe avec le temps, et j'ai l'impression du contraire. Plus j'avance, plus je me déchire, plus j'avance, plus je me brise, me cogne, m'éclate contre le moindre coin.
D'ailleurs je n'avance pas vraiment, je sombre, prisonnière de moi, je vois tout avancer et moi rester là, avec ma déchirure, avec ce bout de coeur en moins, avec ce trou béant dans le coeur.
Je me sens seule, tout le temps, même lorsque je me retrouve en groupe je me sens seule. Où que je sois je sens la solitude m'entourer de ses bras froids. D'ailleurs j'ai toujours froid de l'intérieur.
Et même quand je souris, il manque quelque chose. Comme l'a dit un ami cher à mon reste de coeur, quand je souris maintenant, mes pommettes ne remontent plus comme avant, et mes yeux ne s'allument plus, ou quelque chose dans le genre, je ne me souviens plus des mots exacts.
Quand le coeur va mal, plus rien ne va, c'est un fait, moi qui avant n'osais pas monter sur la balance de peur de voir les chiffres s'envoler, à présent, c'est à peine si j'ose monter dessus et de voir l'étendue des dégats. Mes pantalons neufs de l'été devenus trop grands ne reconnaissent plus mes fesses, sans parler de mes soutiens gorge qui ne sont plus aussi bien remplis qu'avant.
Parfois je me fais honte de me voir dans un tel état, et pourtant c'est pas faute d'essayer de me relever...


Mardi 8 septembre 2009 à 22:00

Ce soir, j'ai tellement mal qu'écrire est essentiel et pourtant tellement dur...
Mes maux bloquent mes mots, le tout restant bloquer au profond de moi. J'ai l'intérieur du ventre creux et un poids immense dans la poitrine. Je peux le dire, j'ai mal. Souvent je n'arrive plus à cacher mes larmes ni mes six kilos envolés. C'est lourds six kilos de larmes, ça fait des jeans qui tombent, des pulls trop grands, des soutien-gorge qui ne sont plus aussi remplis qu'avant. Ca pèse aussi sur le coeur six kilos de larmes, ça le rend encore un peu plus lourd. Et pourtant le compte à rebours ne fait que commencer. Le temps n'arrange rien, ce n'est qu'un vague et vaste mensonge populaire, la distance non plus d'ailleurs. Le fil rouge qui nous relie est bien plus fort, et chacun à notre manière, nous perdons des kilos de corps qui se transforment en kilos de coeur.

Appart ça, Bruxelles est toujours aussi belles ses quartiers bohêmes toujours aussi doux à mon coeur, son centre ville gorgé de vies hétéroclytes toujours aussi chaud. Mais même elle, ma belle Bruxelles ne m'a pas permis de sécher mes larmes.

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/DSC00246.jpg
[Tu veux que je porte ton sac?]
[Euh si tu veux, pourquoi?]
[Il a l'air lourd.]
[Je porte pourtant en moi quelque chose de bien plus lourd et personne ne peux m'aider.]

[Tu es sûr de ta décision?]
[Non.]

Dès son départ, j'ai laissé s'échapper le flots des larmes qui stagnaient en moi de cette journée toujours trop courte. Je devais être dans un sale état, une dame m'a gentiment donné un paquet complet de mouchoir.

Samedi 8 août 2009 à 14:43

Ce matin en émergeant du sommeil, j'ai pensé à lui et au bonheur que j'aurais ressenti en m'éveillant à ses côtés, son visage d'ange encore endormi dans les draps. Un poids indescriptible c'est posé sur mon coeur me coupant le souffle et une fois de plus j'ai pleurer. Encore. Je me suis levée avec les jambes de coton et les yeux humides, j'ai enfilé mon jogging et mes tennis pour aller courir espérant laisser le poids derrières mes foulées, rien n'y a fait il était toujours là à me couper le souffle, m'en faisant pleurer, au bord de la crise d'asthme.
Depuis une semaine, c'est comme si un trop gros bout de moi c'était arraché lorsqu'il est monté dans le train, comme si tout c'était écroulé lorsqu'il m'a donné ce baisé qui goutait tellement l'adieu. Comme si jamais mes lèvres ne pourraient sourire sans que la tristesse du fond des mes yeux ne les trahissent. À chaque vibration de mon gsm, je fais le voeux que se soit lui. j'ai peur qu'il m'oublie, j'ai peur d'un jour me réveiller en ne pouvant plus me souvenir de ses yeux, du song de sa voix, de son odeur.


http://citr0nelle.cowblog.fr/images/DSC01439.jpg

Jeudi 6 août 2009 à 23:03

Ce soir la solitude est ma compagne, je ressens le manque et pourtant la raison me dicte d'oublier, de prendre mon courage à deux main et de tourner la lourde page. Mais rien n'y fait, même son odeur est encore dans mes narines. Un voile de froid m'a enveloppé et malgré la clémence de la météo, à l'intérieur j'ai froid, comme si cette séparation brutale m'avait congelée. J'essaye de ne pas penser, de tout faire pour m'occuper mais il y a toujours un moment où tout reviens et je me brise de plus belle comme une vieille tasse recollée qui refait tomber.
Demain, des personnes adorables chères à mon coeur me réchaufferont le temps d'une douce soirée, peut-être même qu'il fera le déplacement.
Je suis mazochiste je sais qu'après ça sera encore plus dur, mais je suis tellement heureuse quand je le voit. Peut-être qu'avec le temps je n'aurais plus se gros pincement au coeur et cette boule dans la gorge en plongeant mes yeux dans les siens.
Demain avec ou sans, je ferais tout pour que la soirée me soit douce, pour le temps d'un soir oublier que j'ai mal.

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/DSC01170.jpg

Samedi 1er août 2009 à 17:57

La chute est dure, la réception surtout. C'est la vie, je ne pourrais que m'en relever plus forte, encore une fois. Peut-être qu'un jour j'aurais la chance de trouver quelqu'un qui lui ressemblera assez que pour pouvoir ne plus avoir mal. J'y avais cru, c'est moche, je me rappelle maintenant pourquoi j'étais heureuse sans sentiments. Malgré tout je n'arrive pas à être amère et je me rappelle de tout les instants merveilleux. Un jour peut-être je n'aurais plus se triste pincement au coeur en sachant à côté de quoi on est passé. Parce que dans le fond, je n'avais jamais senti tout ça en moi. La journée d'hier était pourtant magnifique et je sais à quel point j'aurais aimé qu'elle dure indéfiniment. La séparation et l'aurevoir ont été dur, j'ai du partir avant le départ du train pour ne pas qu'il voit que je pleure, encore un fois et depuis hier, les vannes ne se ferment pas, je n'avais jamais eu aussi mal. Je n'avais jamais connu le sentiment dur et aigre doux des chagrins amoureux. Je me sens faible. Je me sens triste et seule. Petit à pleurer en ressassent mes souvenirs de cette année entière. Et cette fois ci, il n'y aura personne pour me sauver.

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/DSC01036.jpg




<< Retour vers l'instant présent | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Retour vers le futur >>

Créer un podcast