Mercredi 10 juin 2009 à 23:08

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J'ai du mal à sortir la tête de l'eau, je me noie sous le poids de mes maux qui naturellement restent muet, rien ne sort de ma bouche et pourtant certaines fois ils hurlent tellement en moi que leurs échos devraient s'entendre. Et pourtant, pourtant personne n'entend.
J'aimerais pouvoir dire, parler de choses sérieuses, de se que je ressent, mais à la place je jacasse ou je me noie dans mon mutisme.
Et là de nouveau, les bulles d'air remontant à la surface personne ne les voit, alors que je me noie sous la surface.
Je me noie sous ma façade, attitude de la fille sûre d'elle, sociable, extravertie. Parfait... Épée de damocles suspendue au dessus de ma tête, et si il savait, et si tout le monde savait, que je ne suis que l'inverse? Je serais seule, encore et un peu plus.
De toute façon quoi qu'on fasse, où qu'on aille on est toujours seul. Mais ce soir j'ai l'impression qu'il n'y aura jamais plus personne pour me sauver, me repêcher, m'aider à me relever. Ce soir j'écoute la pluie battant de l'autre côté du toit, et cet instant délicieux, je le partage seule, encore.

Lundi 8 juin 2009 à 19:32

[J'aurais aimer tenir ta main un peu plus longtemps]
Ca y est, c'est fini tout touche à sa fin, le jeu, la bouffée de joie en le voyant et la montée d'adrénaline lorsqu'il s'approchait. C'est fini.
Je me rappelle qu'il m'avait dit que la vie était parfois mal faite, j'avais ri en disant que non. Maintenant je comprend. Il avait raison.
Je me rappelle d'un avertissement de quelqu'un de plus raisonnable que moi. "Attention à force de trop jouer avec le feu on se brûle!"
J'ai compris ça y est, je me suis brûlée, maintenant j'ai une envie incessante de pleurer depuis ce matin, mais rien ne sort.
Je crie dans ma bulle intérieur, avec pour seule réponse l'écho de ma pensée.
Je me rappelais plus qu'on pouvait avoir mal comme ça, pour pas grand chose, à vrai dire... Quelques baisers volés, et beaucoup de complicité un brin d'ambiguité aussi. Mais ne me comprend pas pourtant je le savais que ça ne durerait pas plus. Mais la fin est arrivée vite, trop vite, sans aucun préavis.
Une dernière fois dans une semaine et la fin sera là pour de bon, cassante, coupante, brulante et douloureuse.
Je me rappelle maintenant pourquoi jamais je ne voulais plus tomber amoureuse.
Et son dernier message qui n'arrange rien, je sais que tout est réciproque.
[Sauve-moi, j'ai si froid]

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Samedi 2 mai 2009 à 23:19

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J'ai un secret à vous révéler...
Les filles ne savent pas se qu'elles veulent, sur ce point là pas de doute possible, je suis une fille. Damned.
Les histoires sans lendemain sont tellement sûres, on le sait d'avance point de raison et encore moins de sentiments.
"Je joue, je ne souffrirais pas"
Et pourtant, les histoires, les vrais pleines de passions font envies, point de raison, mais tellement de sentiments, avec naturellement le yang s'accordant au ying.
"Je suis heureuse là avec lui, il est devenu l'indispensable de ma vie, mais si il s'en va, je vais me briser"
Oppositions attrayantes et on tourne en rond ne sachant quoi choisir.
"Quoi qu'on fasse on est toujours seul"
Avez-vous déjà connu la perte d'un être cher?
Je ne parle pas de famille, ça tout le monde connait. Je parle de la perte brutale d'un ami, d'un être qui a connu tellement de moments de vie que lorsqu'il est partis on a l'impression d'avoir avec lui perdu tous ces instants de vie.
"Alors on sombre, puis une fois qu'on a touché le fond, on se dit que pour lui on doit remonter"
Tout un temps on le sent à nos côtés, pas très loin, alors on est rassuré, il est toujours là. Le temps passe, et un jour on se réveille en se rendant compte qu'on ne le sent plus, on a mal, on pleure encore une bonne fois, et puis, comme une éclaircie après des jours et des jours d'orage, on se sent apaisé.
"Il a pris son envol, il est bien, moi aussi, un jour on se retrouvera"
Les sujets sont mélangés ce soir, ne m'en veuilliez pas, je suis chamboulée...
 

Mercredi 29 avril 2009 à 20:59

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Les mots se bousculent dans tout mon être et s'emmellent dans ma gorge pour au final ne produire aucun son hors de ma bouche.
Comment pourrais-je lui faire comprendre, lui expliquer, que je le haïs surement autant que je l'aime, que chaque regard croisé, une pulsion électrique me traverse de haut en bas et que je fond devant l'ocre flamboyante de ses yeux et que pourtant, rien n'est possible. Tout autant que rien n'est impossible, je m'interdit tout attachement relationnel d'ici novembre, vu que je risque de partir trois mois, trois mois ça peu être court, trop court même mais aussi tellement long lorsqu'un être auquel on est attaché à l'extrême nous manque. Et pourtant son côté volage s'accorde tellement à mon coeur d'artichaud et son indépendance un poil égoïste ressemble à s'y méprendre à la mienne, trop peut-être.
Et pourtant aucun moyen de le repousser, ou plutot de m'éloigner, chaque atome de son corps attire le mien, je n'arrive pas à résister, ma faiblesse me perdra surement un jour.
Je voudrais pouvoir lui dire tout se que j'ai sur le coeur, les "Arrete de me regarder.", les "Merci grâce à toi, j'ai appris à m'assumer telle quelle.", les "Je te hais car tu es trop beau, trop sur de toi."
Peut être qu'un jour j'oserais lui dire tout ça, tous ces mots mèlés et entrelacés. Un jour, avant mon départ, là je ne risquerais plus rien, ou alors à l'iverse je risquerais le tout pour le tout, en grande masochiste, comme à mon habitude.
De toute façon ce jeu ne rime à rien, un vague coeur sur table, remplis de retournement de situation, accentuant le jeu du "je gagne ou je te perds" et moi, je suis lâsse et fatiguée de jouer...

Lundi 13 avril 2009 à 23:36

Juste un bruit, un bruit inaudible, insonore aux oreilles des autres, un bruit intérieur, un bruis de fracture, et là c'est une partie de mon univers qui vole en éclat. Non pas que ça fasse spécialement mal, juste un brin de déception, mais se n'est rien, je peux encore avancer, ça fesait déjà quelques temps que je n'attendais plus grand chose de ce bout d'univers. Il était de plus en plus stérile, de plus en plus froid, distant. Par moment on aurait dit qu'il brillait plus fort, mais comparable à ces étoiles sur le points de s'éteindre, il ne fesait que bruler ces dernières énergie espérant encore un peu survivre.
Une autre rupture aura encore lieu, peut-être dans un futur proche, alors, je suis préparée.

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