Mercredi 3 septembre 2008 à 22:33


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"Qu'elle se réveillait chaque jour avec l'impression de mâcher du gravier, qu'elle n'avait pas encore ouvert les yeux, que déjà, elle étouffait. Que déjà le monde qui l'entourait n'avait plus aucune importance et que chaque nouvelle journée était comme un poids impossible à soulever. alors, elle pleurait. Non pas qu'elle fût triste, mais pour faire passer tout ça. Les larmes, ce liquide finalement, l'aidaient à digérer sa caillasse et lui permettaient de respirer à nouveau."
Anna Gavalda - Ensemble c'est tout
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Moi aussi tout comme Camille dans l'histoire, il m'arrive de mâcher du gravier, d'avoir de la caillasse dans l'estomac. Malgré tout ces derniers temps, la caillasse s'allège petit à petit elle disparait. Parfois elle revient en force et me coup le souffle mais ce n'est jamais longtemps...
Les gens qui m'entourent me donnent l'impression d'être dans un cocon où je me sens bien. Grâce à eux j'arrive à me défaire de mes cailloux et à avancer vers mes rêves.



Mardi 2 septembre 2008 à 23:00




Premier jour d'école, qui dit nouvelle école dit nouvelle personnes, nouveaux horizons. À première vue, beaucoup de gens ouverts d'esprit et sympathiques, mais seul le temps dévoilera les visages.
La forge moins dure que se que j'imaginais, ça n'empêche pas qu'elle me fait peur. Peur de pas avoir assez de force, de ne pas avoir se qu'il faut pour y arriver. Au fond de moi, je me convainc en pensées positives, oui j'y arriverais, je le veux, à tout prix.
Nouvelle école, nouvelle organisation, ou non-organisation semblerait-il. J'ai pris une bonne résolution, j'ai acheté un agenda, je vais essayer d'être organisée avec toutes mes activités, ne rien négliger. On verra combien de temps je le remplirais cet agenda...Je me rend compte qu'un certain nombre de personne me manque. Les personnes de mon "autre vie" de ma vie "d'artiste" comme certains disent. Pourtant ces personnes font toujours bel et bien partie de ma vie, et ne pas les voir aussi souvent qu'avant me laisse un vide au fond du coeur. Heureusement la technologie est à notre service nous permettant de rester en contact, de ne pas s'oublier, et la Belgique étant petit on peut toujours se voir, quand on en trouvera le temps.
Le temps apportera une majorité de réponses à mes questions. Je ne porte pas de jugement sur les premières apparences, elles sont tellement trompeuses.






Lundi 1er septembre 2008 à 19:57





Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue: Je t'aime.
Trois mots maigres et pâles, si pâles.
Les sept lettres ressortaient à peine de la blancheur des draps.
Il me semblait qu'elle nous souriait, la petite phrase.
Il me sembla qu'elle nous parlait:
- Je suis un peu fatiguée. Il parait que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose.
- Allons, allons, Je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existe. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu sera sur pied.
Monsieur Henry était aussi bouleversé que moi.
Tout le monde dit et répète "Je t'aime".
Il faut faire attention aux mots.
Ne pas les répéter à tout bout de champs.
Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver.




Jeudi 28 août 2008 à 22:57

Parce que malgré le temps, malgré mon caractère, malgré qu'avec tout ce temps on ait changé tous les deux, malgré qu'on a connu beaucoup de crise, qu'on se soit détesté, tu es toujours là.
 Juste pour ça, les mots de mon vocabulaire ne suffisent pas à décrire combien tu es important dans ma vie. Combien lorsque l'on est séparé, lorsqu'on ne parle plus, lorsque je n'ai plus de tes nouvelles je suis perdue.
 C'est pour ça que quoi qu'il se passera, quoi qu'il adviendra, tu resteras toujours celui qui m'a tenu la main lors des moments les plus dur, celui vers qui je me tourne pour pleurer en silence, celui à qui je me confie en confiance.
 Je serais toujours là pour toi...
Tu le sais les grands discours ne sont pas ma spécialité, mais celui-ci, il vient directement du coeur...




[Tout se que j'ai écrit, c'est ton sourire qui me l'a dicté]

Jeudi 28 août 2008 à 21:36


L'amour de ma vie, celui pour qui je sacrifierais tout, celui qui me rend capable de tout, du meilleur surtout...



[Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerais]

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