Samedi 4 octobre 2008 à 20:44
Ce soir la fatigue pèse sur mes paupières qui échappent à mon contrôle et qui de ce fait n'en font qu'à leur tête. Je ressent une satisfaction de cette fatigue, je remarque que mes progrès à l'atelier ne sont pas négligeables malgré que je n'arrive jamais assez bien à mon gout. Mais ça c'est tout moi, j'ai toujours voulu tout tout de suite, m'auto-harcelant afin de progresser et de me rapprocher jour après jour de mon idéal. J'ai toujours été trop exigeante avec moi-même. Ma main gauche me faut la gueule, je lui ai mis un coup de marteau. Celui-ci c'est égaré en chemin, lors de son voyage vers la frappe de mon poinçon et est venu se heurter à ma pauvre mimine n'ayant rien demander à personne.
Hier j'ai volé les fesses dans le sable, canasson chéri et moi n'étions pas synchro et bardaf je me suis retrouvée sur la plage abandonnée sans coquillage ni crustacé... C'était drôle, j'ai même ris.
Mais la fatigue physique plus les raideurs de la chutes, je ne rêve que d'un bon massage, ma bouteille d'huile et sa comparse essentielle de lavande me narguent du bord de ma table de nuit. Les pètasses. Celà provoque chez moi une folle envie de rencontrer un prince pas trop charmant (sinon c'est chiant) qui pourrait combler mon manque d'affection, remplacer ma forge lorsque je ne suis pas à l'atelier et me faire baver sur l'oreiller à coup de massages du dos et de la nuque et ainsi faire ravaler l'affront que me font subir mes bouteilles d'huile sur la table de nuit. Elles ne sont plus mes copines jusqu'à nouvel ordre elles deux.
[Y a-t-il un prince pas trop charmant dans la salle?]