Quand je l'ai revu, inchangé, mon coeur c'est serré. Tellement fort, qu'il en a été sur le point d'impolser. Je l'ai tellement ligoté, bailloné, immobilisé, j'ai tellement fait pour le rendre muet, qu'il m'en a fait mal en se serrant si fort. L'ombre était là devant moi, comme dans mes souvenirs. Rien n'a changé.
Le temps passe et les sentiments de l'un et l'autre demeurent. Ils font toujours aussi mal, mais on apprend à vivre avec.
Je me demande si un jour ça passera.
Mais au final, je ne suis pas sûre de vouloir que ça passe. Car, les peines d'amour nous permettent de garder partout avec nous un morceau de celui qu'on aime.
Non rien a changé.
Quand il est sorti de la voiture, ça m'a fait le même effet que lorsque je devais monter dans le train. Un morceau de moi c'est arraché et l'a accompagné.
J'ai dû me faire violence pour ne pas, sortir à mon tour, lui courir après et le serrer dans mes bras. À la place de ça, j'ai démarré etouffant un peu plus encore mon coeur et ravalé mes larmes.
C'est injuste.
Le temps passe et les sentiments de l'un et l'autre demeurent. Ils font toujours aussi mal, mais on apprend à vivre avec.
Je me demande si un jour ça passera.
Mais au final, je ne suis pas sûre de vouloir que ça passe. Car, les peines d'amour nous permettent de garder partout avec nous un morceau de celui qu'on aime.
Non rien a changé.
Quand il est sorti de la voiture, ça m'a fait le même effet que lorsque je devais monter dans le train. Un morceau de moi c'est arraché et l'a accompagné.
J'ai dû me faire violence pour ne pas, sortir à mon tour, lui courir après et le serrer dans mes bras. À la place de ça, j'ai démarré etouffant un peu plus encore mon coeur et ravalé mes larmes.
C'est injuste.