Vendredi 4 février 2011 à 0:14

Je crains qu'entre l'ombre et moi, ça sera toujours la même histoire. Je crois qu'au fond de nous on ne cessera jamais de s'aimer sans jamais être ensemble. Il est temps pour moi d'accepter qu'il y aura toujours ce morceau de lui que j'ai arraché et emporté avec moi et inversément, lui m'en a arraché un et l'a emporté avec lui. Il est temps pour moi d'accepter que ça ne changera pas, le temps ne changeant rien. Il est temps pour moi de m'autoriser à en aimer d'autres, à en aimer un autre. Et surtout il est temps pour moi de me laisser aimer. Arreter de tout mettre en oeuvre pour casser avec soin chacune de mes relations. Arreter de m'enfuir, de me cacher, de me défiler. Il est grand temps que je me reprenne en main. Abandonné le gravier qui me pèse dans l'estomac, sècher presque deux ans de larmes et avancer.
Il est temps que je rennaisse, que je revivie, que je me réouvre aux autres.
Le temps de l'acceptation est arrivé, j'ai envie d'avancer.
 
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Mardi 25 janvier 2011 à 22:43

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Quand je l'ai revu, inchangé, mon coeur c'est serré. Tellement fort, qu'il en a été sur le point d'impolser. Je l'ai tellement ligoté, bailloné, immobilisé, j'ai tellement fait pour le rendre muet, qu'il m'en a fait mal en se serrant si fort. L'ombre était là devant moi, comme dans mes souvenirs. Rien n'a changé.
Le temps passe et les sentiments de l'un et l'autre demeurent. Ils font toujours aussi mal, mais on apprend à vivre avec.
Je me demande si un jour ça passera.
Mais au final, je ne suis pas sûre de vouloir que ça passe. Car, les peines d'amour nous permettent de garder partout avec nous un morceau de celui qu'on aime.
Non rien a changé.
Quand il est sorti de la voiture, ça m'a fait le même effet que lorsque je devais monter dans le train. Un morceau de moi c'est arraché et l'a accompagné.
J'ai dû me faire violence pour ne pas, sortir à mon tour, lui courir après et le serrer dans mes bras. À la place de ça, j'ai démarré etouffant un peu plus encore mon coeur et ravalé mes larmes.
C'est injuste.
 

Dimanche 16 janvier 2011 à 20:20

Mon amour, si tu savais à quel point tu me rends fière de toi. Fière de nous aussi un peu. Un peu plus d'un an ensemble, et déjà tellement de chemin parcouru, de progrès, de complicité et surtout d'amour. Les meilleurs moments que je vis depuis un an sont à tes côtés. Chaque fois que je vois ta bouille en arrivant à l'écurie, c'est tout le reste de ma vie que je laisse derrière moi. Et chaque fois que je dois te quitter j'ai le coeur gros, gonflé par un sentiment d'abandon. Chaque jour tu m'étonne un peu plus. Ta générosité et ton grand coeur, ta façon de recommencer tes petites clowneries juste parce que ça me fait rire, ta sensibilité et ton émotivité font que tu me ressemble tellement finalement. Chaque jour tu m'étonne un peu plus de par tes qualités, tes défauts sont à côté tellement dérisoires.
Merci d'être ce que tu es. Merci de chaque jour me faire vivre. Merci d'être là, d'être toi.
Je t'aime gros poney.
Maintenant, depuis un an, je crois au coup de foudre.
 
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Lundi 10 janvier 2011 à 23:07

Je me rends compte que l'hiver à un effet effroyable sur mes forces. Je peine à garder monsieur Cafard et son inséparable dame Solitude à l'écart. Je crois que l'hiver, sa grisaille, son manteau blanc, ses bras glacés et sa nuit à ralonge me rendent de plus en plus faible, de jour en jour j'ai de plus en plus de mal à me lever, à sourire, à rire, à avoir envie de voir du monde. Parfois je rêve de restée enfermée seule, avec comme seule sortie, celle de Mezquino.
 

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Pourtant, quand je la regarde, elle si vieille, affaiblie, condamnée à rester au lit, ne sachant plus se déplacer, peinant à se nourire seule, dépendante, à peine l'ombre de se qu'elle a été dans sa jeunesse. Je me dis que c'est bien triste, encore bien plus que l'hiver. Que la vie est cruelle de lui infliger ça. La vieillesse peut parfois être atroce, tout comme la maladie, elle s'installe, vous imprègne insidieusement, vous rend faible, et vous fait souffrir. Quand je vais la voir, j'ai toujours je coeur serré. Je dois m'empoigner le coeur pour y aller, sourire hissé. Elle qui était si belle...
Parfois en la regardant, je me demande à quoi elle rêve la nuit. Je lui souhaite de revivre pendant ses heures de sommeil ses plus belles heures, sa jeunesse, son indépendance, sa santé. De retrouver son mari perdu il y a déjà de longues années. Je sais qu'il lui manque affreusement.
Parfois quand je vois les vieilles personnes, souvent enfermées dans leur solitude, leur maladie, je souhaite ne jamais vivre ça. Mourir avant. Je me rends compte que quand je les vois, j'ai peur de vieillir.

Lundi 3 janvier 2011 à 22:22

Parceque chaque mercredi soir, je pense à lui, chaque samedi passé sans lui aussi. J'ai du mal à m'habituer à son absence, il me manque.
Nos crises de rires, nos crises de larmes, nos engueulades, notre façon bien à nous de refaire le monde. Notre façon de râler, enfin surtout la mienne. Nos escapades en voiture où l'on fini toujours par se perdre alors que la route était simple. Notre façon de se comprendre sans avoir besoin de parler. Ca façon de toujours voir quand je mens, de toujours remarqué quand je souris pour faire semblant. Et de faire semblant de ne rien voir les jours où je ne veux pas qu'il le remarque.
Je t'aime fort mon bigo... <3

 
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Tu te souviens de ma couleur écrevisse? :p
 

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