Dimanche 4 juillet 2010 à 0:03
Jeudi 24 juin 2010 à 23:29
[Et comment vivre avec un morceau entier de son être en moins?]
Je croyais aller mieux, je me berçais par mes propres désillusions. Et puis, je me rend compte qu'au final je n'avance pas, je suis toujours là, à genoux, écorchée, sur le bord de la route les larmes plein les yeux. Personne n'arrivant à me tendre assez la main que pour me relever, et moi trop faible, toujours trop faible pour me relever. Le problème avec l'amour c'est qu'il arrive quand on ne s'y attend pas, quand il ne devrait pas être là. Il nous offre tout, et puis lorsqu'il s'en va alors qu'il ne le devrait pas non plus, il reprend tout, ne laisse que les miettes sur le plancher et on se demande si tout celà à bien pu exister. On essaye de ramasser les miettes, pour garder un maximum de souvenirs. Parcequ'il ne reste plus que ça. L'illusion d'aller mieux m'a permis de tenir quelques mois de plus, de rester un tout petit peu ouverte. De remanger, respirer, sourire, un peu.
Mais petit à petit, le gravier se réinstalle dans mon estomac, le cafard et sa copine solitude se font de plus en plus présent. L'envie de voir du monde et de partager s'efface, à nouveau. Je sens que je n'ai plus faim, la caillasse remplis bien trop mon estomac. Je pèse une tonne.
Alors, je me réfugie près de Mezquino, le seul qui arrive à enlever pour un moment la caillasse. La douceur de ses yeux me fait oublier la douleur et sa tête doucement posée sur mon épaule me fait sourire de tout mon être. Il me réchauffe de l'intérieur.
La seule chose que l'ombre n'aura pas emporé avec lui au final reste mon cheval, sa douceur, son amour.
Appart ça, il a tout emporté sur son passage, ne laissant rien que des miettes inrecollables derrière lui.
Dimanche 23 mai 2010 à 23:49
Jeudi 20 mai 2010 à 23:15
Jeudi 29 avril 2010 à 23:47
Petit bébé devient, pas à pas grand et magnifique garçon. Le vilain petit canard dont je suis tombée amoureuse se transforme en magnifique cygne.
Notre langage s'installe et petit à petit, on s'accorde, on s'unit, trouve notre place l'un à l'autre et dansons au corps à corps. Doucement, la peur de lui demander trop, à lui qui est trop généreux me tiraille à chaque fois. Il faut lui laisser le temps de devenir grand.