Dimanche 26 décembre 2010 à 21:56
Le mois de décembre apporte son lot de souvenirs, je me rappelle de nuits douces dans les bras de l'ombre, je me rapelle de chaque instant, chaque mot, chaque geste comme si tout c'était passé hier et non il y a un an. Aucune douleur à l'horizon, juste de la douce nostalgie. Parfois je me demande comment ça aurait pu être avec lui, si ça c'était passé autrement.
Finalement, cette douleur là s'apprivoise, elle se transforme et au lieu de nous engloutir, elle se met à faire partie de nous. Alors transformée en nostalgie, elle se fait douce, chaleureuse.
À présent, je rêve de trouver un soleil, l'hiver me fait sentir à quel point être seul c'est avoir froid. Le dégradé de gris des paysages, réhaussé par son manteau blanc me glace, j'ai tout le temps froid de l'intérieur. Juste plus chaud au moment salutaire de la journée où je vais m'occuper de Mezquino. Sinon le grand froid.
L'ère glacière a commencée en moi. Seul un soleil pourrait y mettre fin.
Finalement, j'en n'en souffre pas vraiment, c'est juste qu'à l'intérieur je suis passée en mode "pilote automatique".
Mes amis me manquent, le temps nous manquant à tous, chacun pris au piège par son propre emplois du temps, aucun ne s'accordant entre eux, c'est l'enfer, je me sens perdue. Sans eux, j'ai peur d'avancer. Avancer sans eux, c'est risquer de les perdre, et ça c'est tout simplement impossible. J'attends un crénaux horaire pour me faufiller dedans et me gonfler à bloc de leur présence, de leurs paroles, de leurs sourires, de leur chaleur.
J'ai tellement envie d'être serrée dans des bras que parfois je me serre dans les miens. C'est pathétique.
Où est mon soleil? J'ai besoin de bras au chaud.