Rester debout mais à quel prix?
Mercredi 28 avril 2010 à 20:49
Dimanche 11 avril 2010 à 0:20
Aujourd'hui je crois que je vais mieux, lentement j'émerge la tête hors de l'eau et je respire doucement. Il y a encore tous les doutes, la peur, et le manque de confiance, mais la peine quand à elle, c'est apaisée, elle laissera de grosses cicatrices, pour ne jamais oublier. Car malgré la douleur, cette histoire avec une ombre a été mienne, et donc elle fait partie de moi.
Un pudeur c'est installée depuis, je n'arrive plus à être démonstrative, peut-être que la trouille qui me tord le ventre veut me protéger et se transforme en pudeur.
Sans doute que ça doit être difficile pour le suivant, celui qui le coeur sur la main tenterait peut-être de ramasser mes miettes et de les recoller ensemble, de rendre à cette ensemble de miette un semblant de confiance, car ça aussi mes miettes et moi avons perdu, la confiance en l'autre.
Il faudra prendre le temps et être patient, après tout, on ne peut pas changer en un jour, une semaine ou un mois.
J'ai peur qu'à présent on manque de patience, j'ai peur de me cogner, encore, j'ai peur d'avoir mal, toujours.
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Et demain je vois ma super Morue, son éternel sourire et sa présence à mes côtés me manque. Depuis que je n'ai plus l'occasion d'aller skwatter ce petit appartement, je ne peux plus voir mes maux sous son angle terre à terre et optimiste. Elle manque à mon puzzle.
Vendredi 26 mars 2010 à 22:05
Petit à petit, on avance, on s'apprend, on se cherche et se comprend. Chaque instant avec lui me donne envie d'avancer vers la perfection, de retrouver cette pureté dans le dressage, avec lui, rien qu'avec lui. Le degré de difficulté qu'il m'apporte est considérable, bon élève mais tellement vite ébranlé, pris de peur ou de panique. Aucune marche d'erreur n'est possible. Et pourtant petit à petit l'on se forme. Je crois en lui même si certains jours, il me donne l'impression de ne rien savoir. Il me permet de rester modeste, de savoir qu'au final, je ne serais rien sans lui, et qu'on est encore loin du but. J'apprends le bonheur de travailler pour moi, dans une bulle où rien d'autre que lui et moi n'existe. Il m'apprend à rester sereine en toute circonstance, pour combler ses instincts de panique. Et petit à petit, les liens se tissent. Il m'apprend le bonheur d'évoluer, sans pression, et du fait, je ne suis plus tellement sûre de vouloir aller en compétition, je prends tellement de plaisir à évoluer, à l'apprivoiser et à me laisser apprivoiser qu'au final je ne suis pas certaine d'avoir envie de le partager sur un carré. Peut-être plutôt un jour sur une piste de spectacle... On verra cette saison si, je compte quand même bien la faire, pour apprivoiser sa panique, lui faire gagner en confiance. Ensemble, je me sens forte. Et c'est toujours la mort dans l'âme que je quitte l'écurie.
[S'aimer ce n'est pas se regarder, c'est regarder dans la même direction. A. de St Exupéry]
Don Mezquino <3
Don Mezquino <3
Mardi 23 mars 2010 à 20:35
"Prêt"
"Go!"
Et me voilà lancée dans ce parcours impitoyable, j'avale le premier tour, bravant la peur qui me tord l'estomac en sautant du haut de cet escalier. Le second tour se termine, je crève, ma respiration ne suffit plus, mes poumons brûlent, j'entame le troisième tour, et crois abandonner, je n'en peux plus, chacun de mes muscles est une douleurs, je manque d'oxygène, j'ai peur que mes jambes me lâchent. Je suis prête à capituler, à jeter l'éponge et puis ce sont tous ceux qui me soutiennent, qui m'encouragent, ceux qui me portent depuis le début qui me viennent à l'esprit. Un "Va-y" dans mes compagnons d'épreuves et là je trouve l'énergie de continuer, quitte à en crever, il faut que je morde sur ma chique, que je donne le meilleur de moi, que je m'accroche. Et mes jambes ont continué, j'ai puisé ma force en ceux qui m'ont encouragée et portée dès le départ. Ne pas les décevoir, clouer le bec aux mauvaises langues. La ligne d'arrivée, les tractions, et voilà je le sais, j'ai réussis, je suis dans les temps.
Je me suis découverte une force nouvelle, une force indestructible qui lorsque j'arrive à aller la décrocher me donne tout se dont j'ai besoin pour réussir.
Ce matin, je me suis réveillée pleine de douleur, chacun de mes muscles se plaignait de l'effort de la veille. Mais ce matin en me levant, j'ai trouvé au fond de moi une sensation nouvelle. La confiance en moi.
Maintenant, je sais que je pourrais réussir tout se que j'entreprends...
"Go!"
Et me voilà lancée dans ce parcours impitoyable, j'avale le premier tour, bravant la peur qui me tord l'estomac en sautant du haut de cet escalier. Le second tour se termine, je crève, ma respiration ne suffit plus, mes poumons brûlent, j'entame le troisième tour, et crois abandonner, je n'en peux plus, chacun de mes muscles est une douleurs, je manque d'oxygène, j'ai peur que mes jambes me lâchent. Je suis prête à capituler, à jeter l'éponge et puis ce sont tous ceux qui me soutiennent, qui m'encouragent, ceux qui me portent depuis le début qui me viennent à l'esprit. Un "Va-y" dans mes compagnons d'épreuves et là je trouve l'énergie de continuer, quitte à en crever, il faut que je morde sur ma chique, que je donne le meilleur de moi, que je m'accroche. Et mes jambes ont continué, j'ai puisé ma force en ceux qui m'ont encouragée et portée dès le départ. Ne pas les décevoir, clouer le bec aux mauvaises langues. La ligne d'arrivée, les tractions, et voilà je le sais, j'ai réussis, je suis dans les temps.
Je me suis découverte une force nouvelle, une force indestructible qui lorsque j'arrive à aller la décrocher me donne tout se dont j'ai besoin pour réussir.
Ce matin, je me suis réveillée pleine de douleur, chacun de mes muscles se plaignait de l'effort de la veille. Mais ce matin en me levant, j'ai trouvé au fond de moi une sensation nouvelle. La confiance en moi.
Maintenant, je sais que je pourrais réussir tout se que j'entreprends...
Mercredi 10 mars 2010 à 22:22
Dans mon sommeil il m'arrive de hurler son nom. Alors je me réveille en sursaut, en larmes, en tremblements et en peine. Tout me reviens en mémoire, me saute à la gorge, me frappe en plein visage, me brise en plein coeur. Que des souvenirs heureux. Et puis me vient l'horrible question, "pourquoi?". Qui est sans réponse, naturellement. Et la tristesse se ses yeux. Et la douceur de tout. Alors je me recouche, fixant mes pensées sur le souvenir de ce week-end où je m'endormais contre lui. Loin de tout, hors du temps.