Vendredi 1er janvier 2010 à 20:46

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2009 est dorénavant derrière nous, j'ai dépendu son calendrier du mur, accroché son remplaçant et effleuré la couverture vinyle de mon nouvel agenda. J'ai repensé à cette année qui est passée extrêmement vite et certains souvenirs se sont montrés plus fort que d'autres. Je nous revois, la nuit de mes vingt ans sur une plage. Je me remémore la rudesse du sentiment de séparation d'un être cher, la douceur de rencontrer un nouveau partenaire d'avenir. Je me souviens des compliments d'un juge lors d'un concours, la récompense de mon labeur. Je me souviens du doute et de l'angoisse des choix d'avenir à faire, les premiers vraiment importants, la peur au ventre qu'ils ne soient pas les bons. Je me souviendrais de 2009 comme de mon année de maturité, celle de mes réussites, celle de mes vingt ans aussi.
2010 me voilà, avec de nouveaux rêves, de nouveaux projets. Pas de bonnes résolutions, de toutes façon je ne les tiens jamais... Juste des souhaits, des rêves des ambitions. Réussir mes examens d'entrée, encore trois. Être plus stable financièrement, trouver mon chez moi à Bruxelles, ma belle. Trouver des bras, présents, et tout l'être qui les accompagne d'ailleurs. Peut-être que se sera lui, peut-être que d'ici là je guérirais et que quelqu'un d'autre me fera oublier, il faudra le temps, car je suis encore loin de là, là l'espoir subsiste toujours.

Dimanche 27 décembre 2009 à 21:21

Heureusement que tu es là quand plus rien ne va.

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Ton regard doux et sans jugement posé sur moi m'apaise, alors je me serre contre toi, glisse ma main dans tes crins et hume ton odeur.

Vendredi 25 décembre 2009 à 22:50

Le manque est la chose la plus douloureuse. Bien pire que la douleur en elle-même, c'est toute la torture que l'on s'inflige autour de ce manque qui est atroce. On effrite son corps pour le plier, en espérant pouvoir mieux plier les pensées et l'espace d'un instant réussir à oublier et se sentir léger. Le manque nous force à nous torturer le corps et l'esprit. Il nous affaiblit et laisse les portes ouvertes au chagrin et aux larmes. Le manque est une faille impossible à colmater dans le barrage émotionnel. Elle laisse l'eau s'infiltrer et petit à petit s'agrandit jusqu'au point de non retour.

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Je voudrais avoir le courage de sauter dans le train, de courir et arriver à bout de souffle chez lui, me jetter dans ses bras lorsqu'il m'ouvrirait et lui raconter tous mes maux, tout le mal de vivre qu'il m'impose en vivant loin de moi. Me laisser aller et fondre en larmes, noyer son pull et son cou. Le laisser me consoler et enfin reprendre mon souffle. Redonner cette vie qu'il manque en moi, recoller les parties arrachées.

Mardi 22 décembre 2009 à 22:29

[Le matin je m'éveillais en sentant ses bras chauds autour de moi. J'avais bien trop peur que se soit un rêve pour ouvrir les yeux. Alors j'attendais encore un peu, je savourais cette sensation de bonheur parfait au cas où tout s'envolerait dès l'ouverture de mes paupières. Je comptais jusqu'à trois et ouvrais doucement les yeux sur son sourire  juste à côté de moi. Alors je souriais, ne sachant pas tout à fait si je rêvais éveillée.]

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Trois jours magnifiques où le temps c'était repeint d'éternité. Malgré tout, l'éternité a dû avoir une fin et le temps a repris ses droits, le dernier jour est passé vite, très vite, trop vite et déjà le train arriva sur le quai et c'est les yeux embués de larmes que j'ai embarqué des souvenirs me gardant le coeur un peu au chaud par ce froid hivernal. Mais ce soir c'est seule dans mes draps, sans ses bras, sans sa peau, sans son souffle, sans sa chaleur que je dois m'endormir en contentant le trop plein de larmes qui se bousculent à l'orée de mes paupières.

Samedi 19 décembre 2009 à 11:41

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"Sans toi les émotions d’aujourd’hui ne sont que la peau morte des émotions d’autrefois."
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain.

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