Jeudi 17 décembre 2009 à 21:44

[Mon coeur s'emballe et je souris au vide, je décompte les jours, j'ai envie d'être dimanche. En attendant je regarde tomber la neige.]

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Dessin moche et sans réel lien, mais pas grave. Et puis j'adore ma nouvelle playlist, et puis voilà.

Jeudi 17 décembre 2009 à 12:40

Il y a de ces moments qui vous font oublier tout le reste, les cris, la douleur et les pleurs. Des moments d'éternité éphémère qui un instant vous soulage mieux qu'un shoot de morphine.
Les sensations fortes où l'adrénaline prend le dessus, où le sourire figé sur le visage je dépasse mes limites. Les sauts dans le vide, les courses folles, les apnées prolongées, la vitesse d'un circuit parcouru pour la première fois. Me relevée tremblante et me sentir vivante, tout mon corps et mon esprit en émois.
Les sensations douces où le pas de la complicité prend le pas sur tout le reste. Quelques pas de danse, fondre mon corps dans le sien, devenir centaure. Le brosser et passer ma main dans ses crins pour les dénouer. Voir son regard brillant posé sur moi quand je lui gratte affectueusement le garrot. La confiance qu'il m'accorde comme un trésor lors de ses progrès.

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[Des sensations qui l'espace d'un instant effacent les bleus laissés au coeur par la vie.]

Lundi 7 décembre 2009 à 21:35

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Aujourd'hui, j'ai fait un saut sur Bruxelles, une impulsion s'est emparée de moi, j'ai pris le train, et machinalement mes pas m'ont dirigés vers l'école, vers lui. Quel bonheur de voir ses yeux pétillants et son sourire d'enfant. On a parlé, il m'a embrassé spontanément, comme ça. On a parlé encore et je souriais sans me forcer, je ne retenais aucune larme, j'étais heureuse. Le moment le plus dur est finalement arrivé, celui de reprendre le train dans le sens inverse, après en avoir raté deux volontairement, il a bien fallu se rendre à l'évidence le temps ne s'arrêtera pas pour nous ce soir. Un gros pincement au coeur, un dernier baisé, les portes se ferment, une larme esseulée coule sur ma joue, j'ai mal de le quitter, mais pas de ce mal destructeur habituel. Ce soir, je suis confiante, peut-être que je retomberais, mais c'est un risque que j'accepte de prendre, ce soir j'y crois plus que jamais.

Mardi 1er décembre 2009 à 21:55

Une journée à Bruxelles, retrouver mes amis, le retrouver lui, passer une bonne soirée, jouer au poker, rire beaucoup, boire un peu. Des instants de solitude à deux, dans notre bulle, rien que nous. Sa main dans mon dos, sa tête sur mon épaule, ma main si petite dans la sienne. À côté de lui j'ai l'air petite et fragile, mais à ses côtés rien ne m'effraye, même plus la vie. Le dernier trajet en métro, l'attente du train, ses bras autour de moi et mes larmes trop retenues inondant son pull, inondant son cou, inondant son coeur, inondant ses yeux sans vouloir en couler. J'aurais voulu ne jamais remonter dans se train qui m'éloigne inlassablement de lui. J'aurais voulu lui crier, lui hurler, le supplier de venir avec moi, de ne pas me laisser embarquer seule dans ce train. Je me croyais assez forte pour pouvoir retenir mes larmes jusqu'au départ du train, assez forte pour ne pas m'effondrer devant lui. Mais c'est dans ses bras, au sein de son odeur, de sa chaleur que mon courage inexistant m'a laché, les vannes se sont ouvertes et depuis impossible de les refermer.
On dit que le temps fait passer les choses, que de fois en fois se serait moins dur. C'est faux, c'est tout l'inverse. Comment peut-on vivre en sachant que la personne que l'on aime, notre ame soeur est là, mais pas près de nous?

À peine quitté il me manque déjà attrocement, comme une part  de moi-même arrachée.
Chaques matins, je me lève avec ma première pensée lui appartement, je vis mes journées avec mon manque de lui plain la tête. Le soir, je me couche dans le vide froid laissé par son absence, chaques nuits je rêve inlassablement de lui, parfois le cherchant dans mon someil, me réveillant en larmes, la douleur du manque étant trop brûlante.

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Mercredi 25 novembre 2009 à 22:15

Ce soir, en plus de la fatigue physique, le cafard s'est emparé de moi. J'ai du mal à tenir, à garder la tête un peu hors de l'eau, je replonge. Il me manque tellement, qu'à force, je recommence de plus belle à m'écorcher physiquement, à me fatiguer encore et toujours plus pour oublier le mal au coeur, le mal aux sentiments. Heureusement quelques heures par jours, toujours trop courtes sont présentent et m'enveloppent comme une bulle d'air. Ces instants où avec mon amis à quatre jambes, mon danseur impérieux, mon généreux ami, je peux un peu oublier, un peu sourire pour du vrai et aimer, encore et toujours. Sans ça, je me  noie.

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