Mardi 22 septembre 2009 à 21:04
Je ne sais même pas par où commencer, je ne sais même pas quoi dire tellement j'ai mal.
On dit que ça passe avec le temps, et j'ai l'impression du contraire. Plus j'avance, plus je me déchire, plus j'avance, plus je me brise, me cogne, m'éclate contre le moindre coin.
D'ailleurs je n'avance pas vraiment, je sombre, prisonnière de moi, je vois tout avancer et moi rester là, avec ma déchirure, avec ce bout de coeur en moins, avec ce trou béant dans le coeur.
Je me sens seule, tout le temps, même lorsque je me retrouve en groupe je me sens seule. Où que je sois je sens la solitude m'entourer de ses bras froids. D'ailleurs j'ai toujours froid de l'intérieur.
Et même quand je souris, il manque quelque chose. Comme l'a dit un ami cher à mon reste de coeur, quand je souris maintenant, mes pommettes ne remontent plus comme avant, et mes yeux ne s'allument plus, ou quelque chose dans le genre, je ne me souviens plus des mots exacts.
Quand le coeur va mal, plus rien ne va, c'est un fait, moi qui avant n'osais pas monter sur la balance de peur de voir les chiffres s'envoler, à présent, c'est à peine si j'ose monter dessus et de voir l'étendue des dégats. Mes pantalons neufs de l'été devenus trop grands ne reconnaissent plus mes fesses, sans parler de mes soutiens gorge qui ne sont plus aussi bien remplis qu'avant.
Parfois je me fais honte de me voir dans un tel état, et pourtant c'est pas faute d'essayer de me relever...
Lundi 14 septembre 2009 à 22:03
[ Parfois, ils l'aidaient quand elle était en larmes, ou la faisait rire. Mais à son rire même quelque chose manquait. Elle n'était jamais complètement heureuse et tuait le temps en attendant autre chose. Elle ne se contentait plus seulement d'exister; elle voulait vivre. Or, quel est l'intérêt de vivre une vie dont toute étincelle est absente? Elle ressassait ces pensées jusqu'à souhaiter ne plus jamais sortir de ces rêves qui lui semblaient si réels.
Au fond d'elle-même, elle savait qu'il était normal de réagir ainsi; elle en pensait pas être en train de perdre la tête. Certes, on lui disait qu'un jour elle serait heureuse à nouveau et que cette période ne serait plus qu'un lointain souvenir. mais justement, la difficulté était d'arriver jusque là.]
Ps: il love you -Cecelia Ahern
Comme il est étrange de se retrouver ainsi dans les mots d'autres...
Dimanche 13 septembre 2009 à 15:28
Heureusement qu'ils sont là, une fois de plus ils sont mon seul échappatoire, une fois encore je me raccroche à eux comme à une bouée. Quand je me lève, c'est pour eux, tous autant qu'ils sont dans ma vie. Les rares fois où je mange, c'est pour avoir la force de tenir à leurs côtés. Sans eux je ne serais surement plus rien. Ils m'ont déjà tant de fois aidé. Alors je ne peux que penser que ma vie tient debout grâce à eux, surtout ces derniers mois.
Je ne sais pas se que je ferais si je ne pouvais plus sentir leurs pas à côté des miens, si je ne pouvais plus passer ma main le long de leur corps sentir la douceur de leur robe, l'odeur de leur peau. Si je ne pouvais plus enfuir ma tête contre leur encolure ou encore embrasser le bout de leur nez. C'est eux et personne d'autre qui essuient en permanence mes larmes, c'est pour eux que je me bats contre mes maux.
Je ne sais pas se que je ferais si je ne pouvais plus sentir leurs pas à côté des miens, si je ne pouvais plus passer ma main le long de leur corps sentir la douceur de leur robe, l'odeur de leur peau. Si je ne pouvais plus enfuir ma tête contre leur encolure ou encore embrasser le bout de leur nez. C'est eux et personne d'autre qui essuient en permanence mes larmes, c'est pour eux que je me bats contre mes maux.
Mercredi 9 septembre 2009 à 19:53
Je pense à lui sans pouvoir m'arrêter une seule seconde. Je pense à nos journées trop courtes qui me laisse un gout de trop peu en bouche, un gout de trop peu aussi. Je pense à mes mains qui paraissent si petites quand il les emprisonne dans les siennes. Je sens encore sa peau douce qui glisse doucement sous mes doigts et le bruit de son coeur cadençait le mien d'un doux rythme de nostalgie. Ses bras qui me prennent par la taille, ou encore enlacent mes épaules et me serrent contre son coeur. Son corps quand il est contre le mien lorsque comme aimantés on ne peux que se rapprocher protège le mien de tous les maux. Sa personne m'apaise. Et lorsqu'il est loin, je ne suis plus que le vague reflet de moi même, perdue, vide, brisée.
Alors je repense encore à ses moments pour les faire éternité, et les vannes lacrimales grandes ouvertes, je me laisse aller dans ma douleur.
[Il y avait un vent doux qui venait rafraichir la chaleur que les rayons du soleil apportaient en léchant nos peaux, à notre descente du train, j'étais émerveillée par la gare, comme à chaque fois que je m'y rend, cette gare est une merveille, à chaque fois je ne peux que lever les yeux et avoir le vertige de toute cette beauté. Je voulais marcher doucement, que tous dure plus longtemps. Des poissons derrières des vitres d'aquarium, des yeux d'enfants sur mon visage s'allument quand je les vois barboter dans leur micro-monde, ils s'allument encore plus quand je scrute notre reflet, main dans la main dans la vitre. On est beau, on s'accorde. Tout va beaucoup trop vite malgré que je trainasse toujours plus. Je choisis un train lent, omnibus pour faire durer le trajet. Ca ne suffit pourtant pas, un trajet en train ne se fait pas éternité. Lorsqu'il est descendu, j'ai senti un bout de moi s'arracher, dans unc rquement sourd et douloureux. Je vois encore son visage triste, sans doute reflet du mien retenant mes larmes. Et cette dame tellement bien attentionnée qui sans me poser de question, m'a gentiment donner son paquet de mouchoir. L'éternité ne se fait pas, c'est moche. Pourquoi tout n'est-il pas différent?]
[Il y avait un vent doux qui venait rafraichir la chaleur que les rayons du soleil apportaient en léchant nos peaux, à notre descente du train, j'étais émerveillée par la gare, comme à chaque fois que je m'y rend, cette gare est une merveille, à chaque fois je ne peux que lever les yeux et avoir le vertige de toute cette beauté. Je voulais marcher doucement, que tous dure plus longtemps. Des poissons derrières des vitres d'aquarium, des yeux d'enfants sur mon visage s'allument quand je les vois barboter dans leur micro-monde, ils s'allument encore plus quand je scrute notre reflet, main dans la main dans la vitre. On est beau, on s'accorde. Tout va beaucoup trop vite malgré que je trainasse toujours plus. Je choisis un train lent, omnibus pour faire durer le trajet. Ca ne suffit pourtant pas, un trajet en train ne se fait pas éternité. Lorsqu'il est descendu, j'ai senti un bout de moi s'arracher, dans unc rquement sourd et douloureux. Je vois encore son visage triste, sans doute reflet du mien retenant mes larmes. Et cette dame tellement bien attentionnée qui sans me poser de question, m'a gentiment donner son paquet de mouchoir. L'éternité ne se fait pas, c'est moche. Pourquoi tout n'est-il pas différent?]
Mardi 8 septembre 2009 à 22:00
Ce soir, j'ai tellement mal qu'écrire est essentiel et pourtant tellement dur...
Mes maux bloquent mes mots, le tout restant bloquer au profond de moi. J'ai l'intérieur du ventre creux et un poids immense dans la poitrine. Je peux le dire, j'ai mal. Souvent je n'arrive plus à cacher mes larmes ni mes six kilos envolés. C'est lourds six kilos de larmes, ça fait des jeans qui tombent, des pulls trop grands, des soutien-gorge qui ne sont plus aussi remplis qu'avant. Ca pèse aussi sur le coeur six kilos de larmes, ça le rend encore un peu plus lourd. Et pourtant le compte à rebours ne fait que commencer. Le temps n'arrange rien, ce n'est qu'un vague et vaste mensonge populaire, la distance non plus d'ailleurs. Le fil rouge qui nous relie est bien plus fort, et chacun à notre manière, nous perdons des kilos de corps qui se transforment en kilos de coeur.
Appart ça, Bruxelles est toujours aussi belles ses quartiers bohêmes toujours aussi doux à mon coeur, son centre ville gorgé de vies hétéroclytes toujours aussi chaud. Mais même elle, ma belle Bruxelles ne m'a pas permis de sécher mes larmes.
Mes maux bloquent mes mots, le tout restant bloquer au profond de moi. J'ai l'intérieur du ventre creux et un poids immense dans la poitrine. Je peux le dire, j'ai mal. Souvent je n'arrive plus à cacher mes larmes ni mes six kilos envolés. C'est lourds six kilos de larmes, ça fait des jeans qui tombent, des pulls trop grands, des soutien-gorge qui ne sont plus aussi remplis qu'avant. Ca pèse aussi sur le coeur six kilos de larmes, ça le rend encore un peu plus lourd. Et pourtant le compte à rebours ne fait que commencer. Le temps n'arrange rien, ce n'est qu'un vague et vaste mensonge populaire, la distance non plus d'ailleurs. Le fil rouge qui nous relie est bien plus fort, et chacun à notre manière, nous perdons des kilos de corps qui se transforment en kilos de coeur.
Appart ça, Bruxelles est toujours aussi belles ses quartiers bohêmes toujours aussi doux à mon coeur, son centre ville gorgé de vies hétéroclytes toujours aussi chaud. Mais même elle, ma belle Bruxelles ne m'a pas permis de sécher mes larmes.
[Tu veux que je porte ton sac?]
[Euh si tu veux, pourquoi?]
[Il a l'air lourd.]
[Je porte pourtant en moi quelque chose de bien plus lourd et personne ne peux m'aider.]
[Tu es sûr de ta décision?]
[Non.]
Dès son départ, j'ai laissé s'échapper le flots des larmes qui stagnaient en moi de cette journée toujours trop courte. Je devais être dans un sale état, une dame m'a gentiment donné un paquet complet de mouchoir.
[Euh si tu veux, pourquoi?]
[Il a l'air lourd.]
[Je porte pourtant en moi quelque chose de bien plus lourd et personne ne peux m'aider.]
[Tu es sûr de ta décision?]
[Non.]
Dès son départ, j'ai laissé s'échapper le flots des larmes qui stagnaient en moi de cette journée toujours trop courte. Je devais être dans un sale état, une dame m'a gentiment donné un paquet complet de mouchoir.