Samedi 29 août 2009 à 13:27

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Tout le monde le sait, un seul être cher à votre coeur vous manque et le monde en est dépeuplé. Depuis que tout s'en est allé, qu'une porte s'est refermée, je me suis retrouvée murée dans la solitude, je ne vois plus ces gens bienveillants autour de moi. Je n'entend plus les compliments, tout est fade. Je survis et me traine. Même lorsque je monte à cheval, la seule chose que j'arrive à encore faire de tout mon être, je sens cette tristesse et cette mélancolie qui ressortent de mes gestes. J'ai l'impression que mon coeur a embarqué dans ce train avec lui. Et à chaque vibration de mon telephone, j'espère voir son nom s'afficher sur l'écran. À chaque coin de rue, chaque tournant j'espère le voir et l'entendre me dire qu'il s'est trompé.
Et pourtant je sais que ça ne risque pas d'arriver.
 

Mercredi 26 août 2009 à 19:30

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Parfois, j'aimerais pouvoir me dire que quelqu'un m'attend quelque part. Que le croisant au détour d'un coin de rue, sur un bout de quai quand je rentre en train, devant mon garage, ou je ne sais ou encore. Pouvoir me dire que lorsqu'il me verrait, son regard s'illuminera et sur ses lèvres s'étirerait un sourire. Peut-être même qu'il me prendrait dans ses bras en me lâchant un "Enfin te voilà, je t'ai tant attendu."
Bien sûr tout ça n'existe pas et n'existera probablement jamais, la vie ne s'écrit pas comme un compte de fée ou un roman d'amour.
Mais je ne peux m'empêcher, lorsque je descend d'un train de regarder sur le quai au cas ou quelqu'un m'attendrait.
À chaque fois, c'est une petite déception.

Mardi 25 août 2009 à 21:17

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[Heureusement que mon coeur bat au rythme des leurs, sinon, il se serait arrêté de battre...]

 

Mercredi 19 août 2009 à 22:58

En arrivant à la mer, le vent a doucement fouetté mon visage, j'ai entendu l'écho des vagues et j'ai senti cette odeur iodée. Une vague de souvenirs pas si lointains sont venu se fracasser contre mon coeur, le fracassant lui aussi une fois de plus. Moi qui croyait aller un peu mieux, j'ai du attendre un bon moment que la boule dans ma gorge se dissipe avant de pouvoir reprendre mon souffle et laisser échapper le moindre mot. J'ai eu mal, j'ai à présent ce pincement permanent au coeur me déchire de plus belle. Ca m'apprendra à refouler. À présent j'attend, j'essaye de ne pas penser, à rien, j'essaye de me fatiguer à un tel point, qu'ayant fini mes tâches quotidiennes, je ne puisse que me coucher et m'endormir aussi vite, espérant en vain qu'il n'hantera pas mes rêves, pas que je ne veuille pas le voir, c'est juste que les réveils sont trop douloureux.

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[Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimé?]
[Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour?]
[Qu'on me tende un sablier]
Anna Gavalda - Je l'aimais

Samedi 15 août 2009 à 22:13

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Je porte cette blouse légère et ce pantalon en lin qu'il aimait tant. Le vent souffle sa brise contre moi, elle s'engouffre dans les tissus, rend folles les mèches encadrant mon visage et me fait tressaillir. Un flash me revient, je pense encore à lui, et ce soir n'est pas coutume, il me manque. Je me sens vide, comme si avec lui s'étaient envolés toutes les choses qui me rendaient vivante. Il ne reste plus de moi que ma passion chevaline et ma peine, ma tristesse. J'ai l'impression de pleurer toute la journée, même si plus rien en coule, j'ai du épuiser mon stock de larme ces derniers temps. Parfois encore quelques gouttes me brûlent les yeux et viennent saler mes joues, mais la plus part du temps je pleure des larmes sèches. J'ai cette envie constante d'indépendance, de pouvoir tourner la clé dans une serrure, ouvrir la porte et retrouver avec bonheur mon chez moi. Je l'imagine petit appartement ou studio, petit, mais commode, chaleureux accueillant. De ceux où les gens que vous aimez se sentent bien dès le seuil passé. Je rêve de ce silence accueillant, de cette odeur qui serait propre à mes affaires, surement un fond d'encens. Une fenêtre qui s'ouvre sur Bruxelles et sa vie incessante. Un de ses endroit où même lorsqu'on est seul, la solitude ne nous guète pas. Ici dans cette maison familiale, j'étouffe, je ne me sens jamais à ma place et même dans ma chambre, je me sens étrangère. J'ai besoin de souffler, mais mes poumons refusent. Mon coeur leur pèse trop. Je me noie petit à petit et me renferme, au risque de redevenir cette fille introvertie que j'étais il y a pas tellement longtemps. Et personne n'arrive à me sauver...

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