Jeudi 14 janvier 2010 à 14:11
En sortant de la piscine, je me suis prise sur le fait, j'étais d'une humeur joyeuse et souriante, je rigolais, blaguais et souriais à tout va. Ce n'étais plus arrivé depuis tellement longtemps, que c'est un grand pas en avant. En revenant à la maison, j'ai dessiné sur les carreaux embués de la voiture, on rigolait et j'avais chaud de l'intérieur, depuis le temps que je me sentais morte en dedans, me voilà vivante, comme ça d'un coup sans raison. J'ai bien aussi du rajouter du liquide dans la piscine, quelques litres de bave à force de dévisager ce beau garçon sans même prendre la peine de détourner mon regard quand celui ci est surpris en flagrant déli. Bigo a une mission, je trouve ça drôle. Je me rends compte du sens du mot amitié, se tirer vers le haut, l'un et l'autre en période de bas. Se hisser mutuellement le moral au beau fixe. Je crois que je vais mieux, réellement. Et je ne peux que remercier la poignée de personne qui pendant ces longs mois de froid intérieur, m'ont soutenue, se relayant tour à tour pour me réchauffer. Parfois me bottant royalement le derrière, parfois simplement en étant là à écouter et recueillir mes larmes. Je serais immanquablement là pour eux quand se sera leur tour d'avoir besoin de quelqu'un. Ce matin je me suis levée de bonne humeur, une sensation de bonheur au creux du ventre. Hier en sortant de la piscine, j'avais envie de danser, rire et chanter, alors que deux heure avant un nuage gris rodait autour de ma tête.
Lundi 11 janvier 2010 à 20:23
J'ai ce besoin de changements, cette envie d'émotions, des fortes, des tendres, des variées, ces émotions qui vous prennent aux tripes et ne vous lâchent plus. Aujourd'hui entre deux examens, je suis passée dans les écuries de la cavalerie, pris un peu de temps pour gratouiller quelques chevaux inconnus, comme ça au hasard et j'avais envie de pleurer, juste en sentant cette générosité dont cet animal fait preuve, cette attention constante qu'il vous donne, impossible de ne pas les regarder, de les toucher, échanger avec eux un bref moments, les gratter l'oreille ou le garrot. J'avais la gorge serrée. Quand le temps est venu, je me suis rendue à la suite de mon examen, forte de ces émotions, de ces échanges, j'avais confiance. C'est vraiment avec de tels êtres que j'ai envie de pouvoir passer ma vie et ma carrière. Si je pouvais après avoir réussis mes examens et mon année d'académie intégrer la cavalerie, ce serait bien. Si j'échoue à mes examens, peut-être prendrais-je le temps avant de les repasser, mais je ne m'écarterais pas de ces êtres parfaits, je continuerais d'une façon ou d'une autre à travailler avec eux, pour eux.
Mon bel amour
Mon bel amour
Dimanche 10 janvier 2010 à 22:28
Demain, mon deuxième examen sera là devant moi, je n'aurais plus qu'à être moi et voir si je corresponds, si je leur corresponds. Répondre aux questions et attendre la lettre de réponse avec impatience, chaque jour demandé si il y a du courrier pour moi, et enfin recevoir cette lettre, l'ouvrir, fébrile, ne pas oser la lire, la laisser sur la table, s'occuper et puis quand je n'arrive plus à me contenir, la reprendre, la boule au ventre et lire, savoir si l'aventure continue ou pas. Si oui, il m'en restera deux à passer. Je pense qu'elle continuera. Je pense passer cet examen sans trop de difficulté. Et puis rien que l'idée de me rapprocher de ce que je veux me rend sereine et sûre de moi. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai confiance.
Mercredi 6 janvier 2010 à 15:41
Relever la tête et respirer une bonne fois pour toutes, un grand coup. Sentir l'air brûlant revenir en moi, me consumant de l'intérieur. Ne plus laisser le froid entrer. Ne plus se détruire parce qu'on aime. Jamais. Aucun amour ne mérite que l'on se détruise pour lui. Se dire qu'au final, la vie n'est pas si mal, et sourire franchement. Après tout, mes rêves sont encore devant moi, et je les attraperais du bout des doigts, les ferais miens, les garderais au creux de moi, seule ou avec quelqu'un. D'à terre, s'agenouiller, lever la tête et doucement, lentement se relever, pas trop vite, ne pas s'étourdir. Réécouter ce coeur qui n'est plus de pierre, sa mécanique binaire c'est remise en route, ses bing et bang chantent à nouveau et même si personne n'est là pour l'entendre, il chante pour moi. Pour moi et mes passions dévorantes. Pour moi et mes rêves. Un jour quelqu'un l'entendra, et peut-être qu'il ne me brisera pas. Non, d'ailleurs, je ne me laisserais plus briser. À quoi bon de se laisser briser par quelqu'un qui une fois vous avoir brisé, vous laissera là, seule sur le bord de la route de votre vie, reprenant ses valises et s'en allant s'en même se retourner. À quoi bon s'infliger ça? Le prochain à qui je confierais cette machine folle qu'est le coeur, devra s'en montrer digne, voire plus. Ce ne sera surement pas au prince charmant, trop chiant. Une joyeuse folie, de la fantaisie, un caractère tout feu tout flamme et pas de prison dorée pour m'enfermer. Voilà les ingrédients qui confectionneront la nouvelle clé. Et puis tampis si en me relevant je me cogne, trébuche et m'écorche, ma route est pleine de trous et de cailloux, mes genoux sont en sang, mais et alors? J'avance, un point c'est tout. Et surtout, je ne regrette rien, même pas de m'être brisée.
Lundi 4 janvier 2010 à 0:03
Et maintenant, je vais me relever, m'accrocher me hisser, me faire de nouveaux rêves et renaitre.
Ramasser et recoller mes propres morceaux.
Je me le promets.
Il faut arrêter de croire en quelqu'un qui ne viendra pas, cesser d'attendre, lâcher prise et avancer délester les quelques kilos de larmes qu'il reste pour pouvoir mieux redémarrer. Accrocher mon plus beau sourire, le vrai, celui que je trouverais avec mes bons souvenirs, celui qui naitra de mes nouveaux bonheurs. Celui qui viendra spontanément sans forcer. Je réapprendrais à faire confiance, maintenant que je sais aimer, j'aimerais à nouveau, quelqu'un qui sera là, présent, qui sera se décider à temps, et cueillir l'instant. Quelqu'un qui ne sera pas source de larme, si ce ne sont pas des larmes bouillantes de joies. Quelqu'un qui ne le remplacera pas, qui ne me le fera pas oublier. Quelqu'un d'autre, qui m'apportera d'autres choses. Malgré tout, me voilà grandie, prête à avancer, avec cette nouvelle année naissante, je grandirais encore, je serais maitre de mon destin, je réussirais toutes mes entreprises, et le reste suivra. Et peut-être une nouvelle personne qui sera prête à me suivre dans mes folies heureuses.
Même si ça fait mal, même si on s'écorche, même si là je suis écorchée vive.