Pourquoi viser la lune quand on a les étoiles?

Dimanche 23 octobre 2011 à 1:33

Je me suis crue morte, froide et sèche depuis tellement de temps que j'en avais perdu le gout du rêve.
J'ai vu ma vie basculer, s'effondrer et éclater en morceaux à mes pieds, tous mes projets emportés, volés.
L'ombre avait tout emporter de ma vie, même mon sourire, même mes rêves.
J'avais si froid.
À présent, je retrouve mes rêves, mon sourire se fait franc, je retrouve les éclats de rire qui me donnent mal au ventre.
Une chaleur émane du fond de moi, même quand il fait froid, j'ai chaud de l'intérieur.
J'ai retrouvé le plaisir des sports pour d'autres raisons qu'oublier en me torturant le corps.
J'ai retrouvé le plaisir des contacts, des gens, des autres.
Il me reste bien cette gigantesque et monstrueuse carapace, ce blindage insupportable qui me barricade et m'empêche de me déposer ma confiance sur quelqu'un d'autre.
Des barrières qui se dressent entre moi et les autres dès qu'un sentiment pointe le bout de son nez.
N'empeche que jour après jour elle s'affine, se fait plus maléable.
Il me suffit juste de trouver la personne pour qui j'accepterais de la laisser se briser.


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J'ai longtemps cru ne plus pouvoir avoir de rêves, maintenant, j'en fais un par jour.
Chaque jour est le premier jour du reste de ma vie.

Coeur sur table

2 pulsations minutes

Je suis en vie.

Dimanche 16 octobre 2011 à 22:11

Une petite semaine que je suis entrée dans ma nouvelle vie.
J'ai dû voyager légé, laisser derrière moi les vieilles valises trop encombrantes, ne prendre que l'essenciel, que mes petites choses précieuses.
J'ai trié soigneusement, et au final, je me rends compte que je n'ai pas eu si mal à laisser filer toutes les choses lourdes et encombrantes derrière moi. Je ne me suis même pas retournée, même pas un tout petit pincement au coeur. Juste cette impression d'infinie légerté.
L'ombre a définitivement quitté ma vie, j'ai fini par le chasser et ensuite j'ai laissé filer tous les tiraillements, les pincements, j'ai fini par digérer toute la caillasse qui me pesait sur l'estomac et me suis relevée, forte.
J'ai longtemps cru ne jamais y arriver. Passer le restant de ma vie à genoux.
Et pourtant finalement, j'ai tout laissé, juste conservé le meilleur et avancé, un pas, un autre, surtout ne pas me retourner.
Les premiers pas fûrent difficiles, titubants mais ils en valaient largement la peine.
Je ne m'étais plus sentie si vivante depuis tellement d'années.
Je n'ai plus de sourire factice, ils ne sont plus façade, mais de vraies explosions de joies. Ils partent de l'intérieur, m'innondent de chaleur et fleurissent sur mon visage tout entier.
Quand je me regarde je ne me reconnais plus, je suis inconnue, je vais devoir apprendre à me connaitre, ne pas brûler mes nouvelles ailes.

 
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Coeur sur table

2 pulsations minutes

Je le suivrais.

Mercredi 22 juin 2011 à 10:55

Parfois, il arrive qu'on doute, qu'on ai peur, qu'on perde l'impression d'avancer, qu'on pense régresser, qu'on aie peur de perdre l'envie, qu'on aie peur d'oublier de regarder l'autre.
Il suffit alors qu'on nous pousse un peu, qu'on nous ouvre les yeux, qu'on nous encourage, parfois qu'on nous empoigne un peu. Et le plaisir revient, la peur s'en va et à nouveau le sourire est là, même dans la difficulté.

Parfois j'ai peur de ne pas arriver au niveau que j'aurais voulu, mais ils sont là pour me prouver que tout est possible, pour les jours où j'ai trop peur, me porter au bout de leur bras et supporter mes plaintes.
Parfois j'ai peur qu'il ne soit pas assez bon, pas assez volontaire, et alors lui, de toute sa générosité et sa gentillesse me prouve le contraire. On y arrivera quoi que les autres en pensent.

Je me demande souvent comment je pourrais remercier suffisement un jour toutes les personnes qui me portent à croire en mes rêves.
Mon entraineur, toujours patiente et pleine de conseils.
Mon papa, toujours là pour m'épauler, écouter mes petits tracas, me suivre en concours, se lever tot pour m'accompagner.

Mezquino qui tous les jours m'apprend la patience, la rigueur, la générosité, l'amour, le tact, le plaisir.
 
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Et après tout, si un jour on se dit qu'on ne pourra pas aller loin et haut, tampis, nous irons toucher nos rêves du bout des doigts, le plus près possible, mais ensemble. C'est le principal, être ensemble. Lui et moi entourer de tous ces gens magnifiques par leur présence.
Où qu'il aille, je le suivrais.

Un zeste de chaleur

3 pulsations minutes

J'aimerais...

Jeudi 19 mai 2011 à 22:28

J'aimerais pouvoir me réveiller en le cherchant à l'autre bout des draps, me relover contre lui et le nez dans sa nuque, bercée par son souffle me rendormir. Pouvoir rire de ses bourdes et me moquer gentiment de lui, que se soit réciproque, après tout des bourdes, j'en fait pour deux. J'aimerais oser me noyer dans son regard, ne pas avoir besoin de mots et pourtant ne pas avoir à les chercher.
J'aimerais l'enlacer, glisser mes doigts sous son pull et sentir sa peau. J'ai toujours eu ce besoin de contact, de toucher de sentir, d'effleurer. Quand je le vois, j'ai du mal à ne pas le toucher. Il le sait, c'est plus fort que moi.
J'aimerais retourner à la plage, à la fin de l'été et courir à bout de souffle, le corps au vent, l'esprit en liberté, tourner, tourner, tourner encore sur moi même jusqu'à en tomber sur le sable.
J'aimerais pouvoir me poser doucement au soleil, sentir sa chaleur sur mes épaules, comme une paire de bras posés, enlacés.
J'aimerais tellement de choses, que je ne peux m'empêcher de rêver.
Rêver, c'est le signe que je vais enfin mieux.

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Pensées vagabondes

1 battement de coeur

Amour de ma vie

Mardi 10 mai 2011 à 22:35

Parceque je sais que dans chaque moments, les pires comme les meilleurs, tu m'accompagneras, parceque je sais que sans toi ma vie ne serait remplie que de vide, parceque tu es la seule bonne raison qui me pousse à me lever le matin, parceque ton regard et ton hénnissement impatient me gonflent le coeur chaque jour, parceque à tes côtés je peux être moi, parceque sur ton dos je suis libre, nous ne faisons qu'un. Parceque je t'aime tout simplement... Merci pour tout mon ami.

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Un zeste de chaleur

2 pulsations minutes

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