Lundi 19 janvier 2009 à 12:33

Je me suis toujours interrogée, demandée où se trouvait mon avenir. Dans les chevaux, je n'en ai aucun doute, car plus le temps passe, plus je m'y épanouis, plus je me sens heureuse et libre. Libre de me mouvoir et d'évoluer sur le dos de ces être plein de sagesses et de dignités. Un jour je n'en doute pas j'arriverais à frôler la complicité totale, ne faire qu'un être. Libre de toute la complicité que je le souhaite avec eux, avec le temps que je passe à leurs côtés, ils deviennent un peu plus chaque jours un pilier central de mon existence. Le métier que j'apprends me permet aussi de tisser des liens avec eux, des liens de confiance avec des chevaux inconnu qui le temps d'un parage, d'un ferrage, se laissent manipuler, se reposer sur nous. Quelque soit la rudesse ce métier, le poids à porter sur les jambes et le dos, je le trouve magnifique. Pouvoir faire qu'un cheval se sente bien sur ses sabots, le soulager quand il a mal, le rendre encore plus beau. Chacun de ces gestes m'apporte une bouffée de chaleur. Et lorsque je plonge mes yeux dans les leurs, lorsque je passe ma main le long de leur encolure, quand j'enlace mes doigts dans leurs crins, je ne peux que me sentir heureuse de vivre de tel chose avec quadrupède puissant et gentil.
Si le cheval nous accepte sur son dos c'est parce qu'il est gentil. Alors chaque jour j'essaye d'avoir la politesse de ne pas charger mes soucis sur son dos, mon poids est déjà bien assez. Grâce à lui quelques heures par jour, j'échange tous mes maux pour un bonheur de calme et de complicité.
Non je ne me suis pas trompée, le cheval sera toujours parie intégrante de mon avenir, même si un jour je dois m'envoler vers l'étranger.

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Dimanche 30 novembre 2008 à 12:46

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Juste une envie prononcée d'écrire, je ne sais pas encore tout à fait quoi, tellement les idées m'envahissent, je suis une éternelle indécise, c'est pas nouveau. Il fût un temps où je me croyais forte, je n'avais besoin de rien ni de personne? Alors que maintenant je grapille et savoure chaque parcelle de tendresse, de bonheur et d'attention sans oser m'avouer que c'est éphémère. Comme ce papillon qui sait au fond de lui qu'au soir, il sera mort, mais qui s'obstine à vivre la journée de sa vie. Une chose à la fois je ne me précipite pas, car il y a tellement de chose à faire qu'en pensant à tout, je ais finir par oublier et ne savoir rien faire au final. J'ai peur de l'inactivité, rester bloquée une journée à la maison ou pire me caser quelque chose sont des choses qui me terrifient. Je suis tellement en permanence occupée, que l'idée de ne rien faire m'est impossible. Une vrai hantise... Tout comme le silence que je ne supporte plus tellement les sons de l'atelier, de ses forges et de ses enclumes sont gravé en moi.




Jeudi 30 octobre 2008 à 22:18

Les pensées nostalgiques s'emparent de moi, une bête nomée cafard c'est logée dans ma tête et en affecte mon coeur. Je ne trouve pas les mots pour décrire les pensées qui m'envahissent, alors je me laisse emporter, submerger, noyer. Le trop plein du flux de ces pensées glisse alors doucement au bord de mes paupières et ruisselle le long de ma joue. Alors doucement le tumulte des mots se calme, je m'appaise. Je peux me dire qu'après tout je suis heureuse, je vis certains de mes rêves, je vis ma vie comme je souhaite la vivre, je suis libre de faire mes choix. Malgré tout, un manque pince mon coeur. Peut-être qu'il me manque quelqu'un de compréhensif et de patient avec qui je pourrais vivre encore d'autres rêves.

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[À cet instant, j'ai un peu froid, je m'entourais bien d'une paire de bras.]

Dimanche 26 octobre 2008 à 20:09


Je me sens étrangement en dehors de moi, mon esprit en dehors de mon corps se pert, divague et fait des vagues. Alors le regard vide, je reste comme un légume sans voix, sans réaction, spectatrice clandestine de la divagation anarchique de mon esprit. Je dois être fatiguée, mais j'ai envie de tellement de chose que je ne trouve pas le sommeil. Mon esprit me tourmente, il fait les cent pas en dehors de moi et moi je ne peux me résoudre à l'attacher, l'enchainer à mon corps avec des chaines trop courtes. Bien trop courtes. J'aurais trop peur que mon esprit rétrecisse s'adaptant à la longueur des chaines. Sa petite taille dresserait des barrières entre moi et le monde, entre moi et les autres. Alors de se fait, je préfère le laisser anarchique et fugueur plutot que de devenir étroite d'esprit.
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Un nouvel habillage est disponible, moins sombre mais toujours en simplicité...
J'espère qu'il plaira =)
 

Samedi 18 octobre 2008 à 21:29

Chaque jour j'avance un peu, de temps en temps je recule, mais moins au final des compte, j'avance toujours un petit peu. Je me nourris de tellement de choses, tellement de rien, tellement de tout. Chaque jour, je savoure les instants passé avec ceux qui m'entourent et font que je me sente bien, je me nourris de leurs sourires, de leurs paroles, de leurs traits. Chaque jours je grappie chaque petit bout récoltable d'affection, pour colmater le manque, le trou et le vide.
Pour l'instant les cailloux ont abandonnés mon estomac, je ne mâche plus de caillasse. Pour le moment...
La forge est quelque chose d'extraordinaire, j'aime et j'adore mieux j'en redemande, même si j'en bave, même si il m'arrive de craquer, même si parfois elle m'énerve et me donne envie de maudire chaque lopin de la terre. L'atelier est quelque chose de tellement particulier, où le tintamarre des marteaux battant le fer chaud, nous bats la cadence et rythme nos journée comme un pianiste fou, jouant  un tango endiablé. Je n'arrive pas toujours à expliquer se qui me plait tant là bas, mais c'est comme ça.






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