Mercredi 9 septembre 2009 à 19:53

  Je pense à lui sans pouvoir m'arrêter une seule seconde. Je pense à nos journées trop courtes qui me laisse un gout de trop peu en bouche, un gout de trop peu aussi. Je pense à mes mains qui paraissent si petites quand il les emprisonne dans les siennes. Je sens encore sa peau douce qui glisse doucement sous mes doigts et le bruit de son coeur cadençait le mien d'un doux rythme de nostalgie. Ses bras qui me prennent par la taille, ou encore enlacent mes épaules et me serrent contre son coeur. Son corps quand il est contre le mien lorsque comme aimantés on ne peux que se rapprocher protège le mien de tous les maux. Sa personne m'apaise. Et lorsqu'il est loin, je ne suis plus que le vague reflet de moi même, perdue, vide, brisée.
Alors je repense encore à ses moments pour les faire éternité, et les vannes lacrimales grandes ouvertes, je me laisse aller dans ma douleur.

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[Il y avait un vent doux qui venait rafraichir la chaleur que les rayons du soleil apportaient en léchant nos peaux, à notre descente du train, j'étais émerveillée par la gare, comme à chaque fois que je m'y rend, cette gare est une merveille, à chaque fois je ne peux que lever les yeux et avoir le vertige de toute cette beauté. Je voulais marcher doucement, que tous dure plus longtemps. Des poissons derrières des vitres d'aquarium, des yeux d'enfants sur mon visage s'allument quand je les vois barboter dans leur micro-monde, ils s'allument encore plus quand je scrute notre reflet, main dans la main dans la vitre. On est beau, on s'accorde. Tout va beaucoup trop vite malgré que je trainasse toujours plus. Je choisis un train lent, omnibus pour faire durer le trajet. Ca ne suffit pourtant pas, un trajet en train ne se fait pas éternité. Lorsqu'il est descendu, j'ai senti un bout de moi s'arracher, dans unc rquement sourd et douloureux. Je vois encore son visage triste, sans doute reflet du mien retenant mes larmes. Et cette dame tellement bien attentionnée qui sans me poser de question, m'a gentiment donner son paquet de mouchoir. L'éternité ne se fait pas, c'est moche. Pourquoi tout n'est-il pas différent?]

Mercredi 26 août 2009 à 19:30

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Parfois, j'aimerais pouvoir me dire que quelqu'un m'attend quelque part. Que le croisant au détour d'un coin de rue, sur un bout de quai quand je rentre en train, devant mon garage, ou je ne sais ou encore. Pouvoir me dire que lorsqu'il me verrait, son regard s'illuminera et sur ses lèvres s'étirerait un sourire. Peut-être même qu'il me prendrait dans ses bras en me lâchant un "Enfin te voilà, je t'ai tant attendu."
Bien sûr tout ça n'existe pas et n'existera probablement jamais, la vie ne s'écrit pas comme un compte de fée ou un roman d'amour.
Mais je ne peux m'empêcher, lorsque je descend d'un train de regarder sur le quai au cas ou quelqu'un m'attendrait.
À chaque fois, c'est une petite déception.

Mardi 25 août 2009 à 21:17

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[Heureusement que mon coeur bat au rythme des leurs, sinon, il se serait arrêté de battre...]

 

Samedi 15 août 2009 à 22:13

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Je porte cette blouse légère et ce pantalon en lin qu'il aimait tant. Le vent souffle sa brise contre moi, elle s'engouffre dans les tissus, rend folles les mèches encadrant mon visage et me fait tressaillir. Un flash me revient, je pense encore à lui, et ce soir n'est pas coutume, il me manque. Je me sens vide, comme si avec lui s'étaient envolés toutes les choses qui me rendaient vivante. Il ne reste plus de moi que ma passion chevaline et ma peine, ma tristesse. J'ai l'impression de pleurer toute la journée, même si plus rien en coule, j'ai du épuiser mon stock de larme ces derniers temps. Parfois encore quelques gouttes me brûlent les yeux et viennent saler mes joues, mais la plus part du temps je pleure des larmes sèches. J'ai cette envie constante d'indépendance, de pouvoir tourner la clé dans une serrure, ouvrir la porte et retrouver avec bonheur mon chez moi. Je l'imagine petit appartement ou studio, petit, mais commode, chaleureux accueillant. De ceux où les gens que vous aimez se sentent bien dès le seuil passé. Je rêve de ce silence accueillant, de cette odeur qui serait propre à mes affaires, surement un fond d'encens. Une fenêtre qui s'ouvre sur Bruxelles et sa vie incessante. Un de ses endroit où même lorsqu'on est seul, la solitude ne nous guète pas. Ici dans cette maison familiale, j'étouffe, je ne me sens jamais à ma place et même dans ma chambre, je me sens étrangère. J'ai besoin de souffler, mais mes poumons refusent. Mon coeur leur pèse trop. Je me noie petit à petit et me renferme, au risque de redevenir cette fille introvertie que j'étais il y a pas tellement longtemps. Et personne n'arrive à me sauver...

Samedi 8 août 2009 à 15:29

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« J'ai appris que les adieux feront toujours mal. Que les photos ne remplaceront pas le plaisir des instants passés. Que les souvenirs, bons ou mauvais, feront toujours pleurer. Que les mots ne seront jamais aussi forts que les sentiments éprouvés ... »

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