Je pense à lui sans pouvoir m'arrêter une seule seconde. Je pense à nos journées trop courtes qui me laisse un gout de trop peu en bouche, un gout de trop peu aussi. Je pense à mes mains qui paraissent si petites quand il les emprisonne dans les siennes. Je sens encore sa peau douce qui glisse doucement sous mes doigts et le bruit de son coeur cadençait le mien d'un doux rythme de nostalgie. Ses bras qui me prennent par la taille, ou encore enlacent mes épaules et me serrent contre son coeur. Son corps quand il est contre le mien lorsque comme aimantés on ne peux que se rapprocher protège le mien de tous les maux. Sa personne m'apaise. Et lorsqu'il est loin, je ne suis plus que le vague reflet de moi même, perdue, vide, brisée.
Alors je repense encore à ses moments pour les faire éternité, et les vannes lacrimales grandes ouvertes, je me laisse aller dans ma douleur.
[Il y avait un vent doux qui venait rafraichir la chaleur que les rayons du soleil apportaient en léchant nos peaux, à notre descente du train, j'étais émerveillée par la gare, comme à chaque fois que je m'y rend, cette gare est une merveille, à chaque fois je ne peux que lever les yeux et avoir le vertige de toute cette beauté. Je voulais marcher doucement, que tous dure plus longtemps. Des poissons derrières des vitres d'aquarium, des yeux d'enfants sur mon visage s'allument quand je les vois barboter dans leur micro-monde, ils s'allument encore plus quand je scrute notre reflet, main dans la main dans la vitre. On est beau, on s'accorde. Tout va beaucoup trop vite malgré que je trainasse toujours plus. Je choisis un train lent, omnibus pour faire durer le trajet. Ca ne suffit pourtant pas, un trajet en train ne se fait pas éternité. Lorsqu'il est descendu, j'ai senti un bout de moi s'arracher, dans unc rquement sourd et douloureux. Je vois encore son visage triste, sans doute reflet du mien retenant mes larmes. Et cette dame tellement bien attentionnée qui sans me poser de question, m'a gentiment donner son paquet de mouchoir. L'éternité ne se fait pas, c'est moche. Pourquoi tout n'est-il pas différent?]
[Il y avait un vent doux qui venait rafraichir la chaleur que les rayons du soleil apportaient en léchant nos peaux, à notre descente du train, j'étais émerveillée par la gare, comme à chaque fois que je m'y rend, cette gare est une merveille, à chaque fois je ne peux que lever les yeux et avoir le vertige de toute cette beauté. Je voulais marcher doucement, que tous dure plus longtemps. Des poissons derrières des vitres d'aquarium, des yeux d'enfants sur mon visage s'allument quand je les vois barboter dans leur micro-monde, ils s'allument encore plus quand je scrute notre reflet, main dans la main dans la vitre. On est beau, on s'accorde. Tout va beaucoup trop vite malgré que je trainasse toujours plus. Je choisis un train lent, omnibus pour faire durer le trajet. Ca ne suffit pourtant pas, un trajet en train ne se fait pas éternité. Lorsqu'il est descendu, j'ai senti un bout de moi s'arracher, dans unc rquement sourd et douloureux. Je vois encore son visage triste, sans doute reflet du mien retenant mes larmes. Et cette dame tellement bien attentionnée qui sans me poser de question, m'a gentiment donner son paquet de mouchoir. L'éternité ne se fait pas, c'est moche. Pourquoi tout n'est-il pas différent?]