Mercredi 28 octobre 2009 à 22:08

 
C'est une histoire entière à écrire, repartir d'une page vierge et tout recommencer.
Un nouvel ami dont je me sens déjà si proche, un futur partenaire de danse.
On prendra le temps qu'il faudra pour laisser le temps à bébé de devenir grand. Apprendre les pas ensemble, jours après jours inlassablement répéter nos gammes. On prendra le temps pour se découvrir l'un l'autre, j'apprendrais à valoriser ses forces et combler ses faiblesses, lui de son côté fera de son mieux pour en faire autant des miennes.
Je place tous mes espoirs en lui, je sais qu'il en est capable, je crois déjà en lui, parce qu'il a cette envie d'apprendre, parce qu'au plus profond de mes tripes, je sens déjà cette alchimie, parce qu'au premier regard, le premier jour je me suis dit que ce serait lui et j'ai prié chaque seconde pour qu'il puisse continuer sa route à mes côtés.
Parce que je sens déjà une complicité naitre et une confiance s'installer, parce que je vois dans son regard emprunt de douceur une force énorme.
Parce que il fait déjà de son mieux pour apprendre, parce qu'il est généreux.
Pour toutes ces raisons et bien plus encore je crois en lui et en notre avenir ensemble.
Pour toutes ces raisons, je suis déterminée à prendre le temps de nous laisser grandir ensemble

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/DSC01489.jpg

[Qu'est-ce qu'on donne si on ne donne pas de son temps?]

 

Mercredi 21 octobre 2009 à 21:34

Je ne sais pas trop quoi écrire ce soir, peut-être qu'une fois de plus je vais laisser divaguer mes doigts sur les touches du clavier...
Quoi qu'il se passe, qu'importe le temps qui s'écoule, je remarque que se sont toujours les même qui sont présents autour de moi dans mes pires moments. Au final ils en savent tellement sur moi. Ils sont les seuls à déceler mes faux sourires et mes rires creux.
Se sont aussi les seuls à arriver à en déclencher des vrais, ceux qui en plus de ne pas être forcés et creux, me réchauffent de l'intérieur.
En réalité, je suis chanceuse, j'ai des amis des vrais, des qui ne sont pas forcément toujours là dans les meilleurs moments, mais qui seront toujours là pour m'aider à me relever dans les pires. Des amis qui savent être là sans rien attendre forcement en retour, juste pour le plaisir d'être là et de partager du temps avec moi.
Au final, je n'ai même pas besoin de toute une main pour les compter, mais ils sont bien assez, car ils sont là.
Je ne pourrais jamais le dire en vrai car la pudeur a toujours étouffé mes mots. Mais je ne sais comment les remercier d'être là, appart en étant présente pour eux, moi aussi.

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/top422370.jpg

Vendredi 16 octobre 2009 à 22:08

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/DSC00445.jpg

Ca fait maintenant presque sept ans que tu m'accompagne dans mes bon et mauvais moments. Sept années à me donner toujours plus, à faire de ton mieux, à m'offrir le meilleur de toi même. On a grandit ensemble, évolué ensemble, on s'est construit l'un l'autre. Tu m'as énormément laissé m'appuyer sur toi dans les moments dur et je t'en serais toujours reconnaissante. Malheureusement, je ne peux pas te demander plus, tu m'as appris tout se que tu pouvais apprendre, et tu ne peux plus me suivre dans ma quête du toujours plus sans risquer de te casser, de te blesser.
Alors, pour pouvoir évoluer sans risquer de t'en demander trop, j'ai décidé de te laisser à une autre petite cavalière, qui je sais prendra tout aussi bien soin de toi que moi je le faisait. Tu pourras l'accompagner dans son apprentissage, lui apprendre toutes ces belles valeurs que tu m'as apprises telles que sont la patience, le respect et le sens des responsabilités. Tu l'accompagneras sur ses premiers concours, tu l'épauleras dans ses mauvaises passes tout comme pour moi.
Mon ami, ne crois pas que je t'oublierais, que je te laisserais, que je ne t'aimerais plus ou moins. Je continurais à venir te saluer et te gater de douceur comme avant, je viendrais te bichoner dès que ta nouvelle cavalière n'aura pas l'occasion de le faire. Après tout, être amis, ce ne sont pas que des noms sur des papiers.
Tu resteras toujours mon gros loulou, mon premier, celui à qui je dois tout, celui que j'aimais, j'aime et j'aimerais.

Lundi 28 septembre 2009 à 17:53

Samedi en rentrant de Bruxelles après avoir longuement flâné dans ses rues, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer dans le train, quitter cette ville m'est toujours douloureux, une grande part de moi se trouve là-bas parmi ces belles façades et ces pavés.
Puis à la gare de Bruxelles centrale, un étrange jeune homme c'est assis en face de moi. Il faisait des maths, et de temps à autre jetait un coup d'oeil au dessus de sa feuille pour me scruter. Moi dont les larmes coulaient silencieusement, dès lors, il m'incitais à sourire par des sourires encourageants, je n'étais capable que de petits sourires éphémères vite noyés par des nuées de larmes. Lorsqu'il est descendu à Waterloo, il m'a regardé une dernière fois, j'ai soutenu son regard et d'un geste, il m'a demandé de sourire, comme ça silencieusement, j'ai alors eu un bref sourire, le premier sourire franc depuis bien longtemps, même s'il fu vite noyé de larmes.
Je ne reverrais sans doute jamais cette personne, je ne pourrais jamais le remercier, mais je ne peux lui être que reconnaissante de m'avoir sauvée lors de ce trajet en train.

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/DSC01316.jpg

Dimanche 13 septembre 2009 à 15:28

Heureusement qu'ils sont là, une fois de plus ils sont mon seul échappatoire, une fois encore je me raccroche à eux comme à une bouée. Quand je me lève, c'est pour eux, tous autant qu'ils sont dans ma vie. Les rares fois où je mange, c'est pour avoir la force de tenir à leurs côtés. Sans eux je ne serais surement plus rien. Ils m'ont déjà tant de fois aidé. Alors je ne peux que penser que ma vie tient debout grâce à eux, surtout ces derniers mois.
Je ne sais pas se que je ferais si je ne pouvais plus sentir leurs pas à côté des miens, si je ne pouvais plus passer ma main le long de leur corps sentir la douceur de leur robe, l'odeur de leur peau. Si je ne pouvais plus enfuir ma tête contre leur encolure ou encore embrasser le bout de leur nez. C'est eux et personne d'autre qui essuient en permanence mes larmes, c'est pour eux que je me bats contre mes maux.

http://citr0nelle.cowblog.fr/images/Sanstitre2-copie-8.jpg

<< Retour vers l'instant présent | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Retour vers le futur >>

Créer un podcast